lunedì 19 luglio 2021

Ucho (L’orecchio) - Karel Kachyňa

il Potere assoluto, padrone di ogni cosa.

un viceministro, a un ricevimento ufficiale di partito, fra un bicchiere e l'altro, fra il detto e il non detto, capisce che qualcosa non va.

il ministro è stato sollevato, forse già in carcere, in una purga come un'altra, lui è in bilico, cosa faranno di me.

a casa, la notte, con la moglie un po' brilla, capisce di essere spiato e che la fine è vicina.

come uscire da questa inquietudine, con dialoghi acidi con la moglie, eppure fedele, in uno spazio di tempo, con uomini in giardino, e poi una visita inattesa.

e al mattino una telefonata.

un film pieno di paura, vera, concreta, fisica.

da non perdere, buona visione - Ismaele


  

 

L'Orecchio è quello del Regime (comunista) che tutto sente e quindi tutto sa ed arriva ad instillare insicurezze e paranoie in chiunque. La libertà è dunque una chimera ed anche un finale apparentemente rassicurante, non viene vissuto come tale. Kachyna costruisce un film cupo, claustrofobico e teso che sa mantenere alta la tensione anche nella seconda parte quando si parla molto di vita di coppia. E lo fa ravvivando ogni tanto la situazione quando il ritmo sembra stagnare. Epilogo riuscito e che mette paura come il resto della pellicola.

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Kachyňa ne se contente ainsi pas de pointer du doigt une « mauvaise » élite, que des cadres plus éclairés sauraient pour le meilleur remplacer (soit en appeler à une autre purge), mais l’existence même d’une élite qui a pris la voix du peuple pour le persécuter… avec ce retournement pervers que tout persécuteur peut demain devenir le persécuté, tout cadre dirigeant se découvrir lui-même être un prolétaire en sa fonction.

On peut songer ici à un cas de censure plus récent : l’emprisonnement de Mohammad Rasoulof à Téhéran pour le prodigieux Manuscripts don’t burn, autre récit détaillé de persécution politique. Ces cas de courage citoyens interrogent bien entendu l’urgence à filmer de pays plus libres, souvent spectateurs avant leurs pays d’origines de ces frondes filmées (et où certains ne manquent alors rarement l’occasion de s’acheter une bonne conscience par comparaison). Il se peut que la projection cannoise rétrospective de L’Oreille en 1990, autant qu’elle réparait un tort, ait pour certains donné matière à s’inscrire dans l’instrumentalisation des exactions commises de l’autre côté du Mur qu’ils pratiquaient alors (pas au point cependant que le film ne reste scandaleusement peu vu). Ces usages du témoignage ne sont ni rares, ni complètement évitables. Ils font pour ainsi dire partie du jeu, celui qui consiste à montrer les œuvres où et quand elles peuvent l’être. L’Oreille témoigne autant d’une absence de peur face à un parti préoccupé d’en planter le germe en ses administrés, que d’une ironie saisissante, face à l’inanité de ses moyens et de ses fins. Condamnation ou promotion… perdre ou gagner, il semble qu’on ne puisse qu’y perdre. Autant dès lors perdre avec panache. C’est cette témérité, alliée à une intelligence certaine, qu’on demande à voir plus souvent – même en des temps et des lieux plus chanceux que ceux soumis à la terreur.

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Una coppia rientra a casa dopo un ricevimento di pezzi grossi: lui è un funzionario ministeriale che teme d'essere caduto in disgrazia, lei una donna insoddisfatta con tante cose da rinfacciare al marito... L'orecchio è quello del regime sempre in ascolto, anche nei luoghi più intimi, in questo film in cui, pur non succedendo quasi nulla, come pochi altri riesce a rappresentare la paranoia ingenerata da un clima claustrofibico di oppressione in cui basta l'ombra di un sospetto per ritrovarsi privati, prima ancora della libertà e della vita, di ogni certezza. Un incubo kafkiano.

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Of course you need to see this movie in the context of its time. In today's light, the movie may even come across as an odd and irrelevant one but what the movie does is creating a good and fascinating look of Communism, set in a Communist country.
It's also not very hard to see and understand why this movie got initially banned at first, in its native Czechoslovakia, since it isn't exactly a very flattering movie about communism. Yes, you could say this is an anti-communist film, that isn't afraid to show some of the flaws and horrors of the regime.
It's mostly a movie that plays on fears really. The main characters in this movie are constantly in fear of the regime, even though- or maybe actually because, they are a part of it. Paranoia is a keyword for this movie, as the characters are constantly absolutely convinced they are being watched and listened and the regime could show up at any moment, to arrest and take them away, for whatever they did or said wrong.
And once you realize the movie is supposed to be all about fear for- and a cry-out against the Communist regime, you are probably going to like the movie much better. Fore the movie itself isn't really following a clear enough main-plot line and at times feels messy with its seemingly random, unique shot, scenes and pieces of dialog. But really everything in this movie adds to the movie its sense of paranoia and its buildup.
The fact that the movie is shot in black & white and mostly features only natural light also adds to the overall atmosphere of the movie and its constant sense of coming danger.
An interesting and effective movie to watch, about a different time period, that once was very real.

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Grâce à un montage particulièrement efficace - on suit notre couple pratiquement en temps réel durant cette longue nuit -, grâce à une dynamique évidente - les tensions internes dans le couple ne faisant que refléter les tensions invisibles de cet "ennemi" qui écoute sans se montrer - , Kachyna signe un film brut, sans concession -son scénariste était membre du parti-, un témoignage d'autant plus éprouvant du système totalitaire qu'il fut tourné alors même que l'armée soviétique était dans les rues. Bon, je vais faire un tour aux toilettes pour voir ce qui coince la chasse d'eau.

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