sabato 25 agosto 2012

L'homme qui marche (L'uomo che cammina) - Aurélia Georges

il film è straordinario, merito della storia, della regista e sopratutto di César Sarachu, un attore che ha lavorato con i fratelli Quay ("The PianoTuner of EarthQuakes", altro film straordinario).
"L'homme qui marche" è davvero un film unico, coinvolgente e a tratti doloroso.
e unico film di Aurélia Georges.
provateci, vale davvero - Ismaele
PS: la persona raccontata è esistita davvero (qui)




Guardare un’opera prima ti mette addosso una curiosità particolare. Speri sempre di scoprire un autore finalmente originale che abbia delle ottime storie da raccontare. Spesso rimani deluso dalla presunzione di registi che, solo perché riescono a far fare dei giri particolari alla macchina da presa rimanendo in equilibrio su una sola gamba, credono di far parte tra i grandi del cinema.
Per fortuna non è stato il caso di questo piccolo gioiello cinematografico della giovane regista francese Aurélia Georges “L’uomo che cammina” (L’homme qui marche). Da subito capisci che la pellicola ha una sua originalità, una messa in scena minimalista che non tende all’accumulo ma mostra solo il necessario con atmosfere che fanno ricordare i soggetti di Kaurismaki; dei personaggi che ti mettono addosso un’istintiva curiosità nel voler comprendere da dove provengano, come il protagonista di questo film che sembra uscire direttamente da una delle opere migliori di Giacometti (L'uomo che cammina appunto)…

L'Homme qui marche souligne en tous cas bien cette lente érosion de la "sociabilité" au profit de l'indifférence. Chaque personnage, essentiellement féminin, croisé par Viktor Atemian contribue à révéler une partie de son mystère, mais sans jamais le dévoiler tout à fait. Cet Homme qui marche continue assurément sa route dans notre souvenir.

…L’homme qui marche (titre qui rappelle forcément celui du film de Georges Perec et Bernard Queysanne, Un homme qui dort, tourné en 1974, l’année où commence L’homme qui marche) est l’histoire d’une longue et lente marche, dans un monde dur, d’un homme fragile vers sa chute, une chute annoncée, écrite, subie, inévitable, racontée sans heurts, sans coups d’éclat, sans effets de manche, sans dramatisation excessive, par petites touches émotionnelles et descriptives qui finissent par faire monter l’émotion sans aucune putasserie d’usage. C’est aussi une histoire sur les renoncements : à la réussite, à l’argent, à la vie bourgeoise, à la joie et pour finir à la vie. L’homme qui marche (titre qui rappelle forcément aussi celui des fameuses sculptures de Giacometti), c’est l’humanité ramenée à l’essentiel : un mouvement absurde et émouvant.

Le personnage principal de ce premier film triste et beau, nous le connaissons. Pas l'écrivain Vladimir Slepian, de la vie duquel l'intrigue est vaguement inspirée, mais ce genre d'hommes pudiques et sans concession pour leur art, que l'on voit souvent à Paris. Ils peuplent les couloirs des universités et les salles des restaurants universitaires, surtout à Bullier le week-end, des hommes seuls, qui remplissent leur isolation sociale par la connaissance accrue sur un domaine scientifique ou culturel ou par des discours politiques nébuleux. L'histoire de cet homme en marge de la société, elle pourrait peut-être aussi un jour être la nôtre, ce qui nous inquiète autant qu'il rend l'impact émotionnel infiniment plus personne…
…Enfin, César Sarachu est simplement magnifique dans le rôle d'un homme trop discret. Il y sait traduire d'une façon tout à fait bouleversante, l'obsession littéraire autant que le besoin de rester à distance de son entourage et de se réinventer pour occulter les culs-de-sac de la vie!

2 commenti:

  1. notevole. non sono sicuro che sia riuscitissimo, ma finalmente un film fuori dalle solite quattro cosettine.
    in genere non riesco mai ad apprezzare i film recenti di area francese, questo qui è bello e strano (l'ho visto su Raitre quest'inverno, registrato per caso e poi tenuto da conto)

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  2. sì, non è il solito film, questo è sicuro, ed è difficile classificarlo, meno male.

    in rete ho trovato questo: http://www.tierslivre.net/spip/spip.php?article1159

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