per quello che è nel film, e per quello che poteva essere, un capolavoro, sulla fiducia.
alcune immagini e sequenze sono epiche, immense.
gli occhi di Sergei Eisenstein sono bellissimi.
guardalo, non te ne penti - Ismaele
…Eisenstein ayant
perdu la propriété de ses rushes, ce n'est qu'en 1979 qu'Alexandrov réalisera
une version « la plus proche possible de ce que voulait Eisenstein ». Ainsi
monté,¡Que Viva México! apparaît comme un mélange subtil de
fiction et de documentaire qui replace le Mexique d'aujourd'hui dans la force
de son Histoire. On peut supposer que les parties rituelles, un peu
longues, auraient certainement été montées plus courtes si le film avait été
complètement tourné. Ces parties opposent la vie et la mort, mort qui revient
sous différentes formes dans les rites et les coutumes. Les images sont
superbes. Mais c'est l'épisode « Maguey » qui est le plus remarquable, une
histoire assez simple mais remarquablement mis en images. Il y a, dans cet
épisode, une puissance et une force qui évoquent les plus grands films
d'Eisenstein. Il ne fait nul doute que ¡Que Viva México! aurait été un très grand film s'il
avait été achevé et monté par Eisenstein….
…Montage d'Alexandrov de 1979 en 4 parties :
* Prologue : relie le Mexique d'aujourd'hui à son histoire, notamment la civilisation Maya. Eisenstein met en parallèle les têtes sculptées de divinités et des visages de mexicains vivants.
1. Sanduga : montre les rites actuels du mariage à Tehuantepec.
2. Fiesta : rites de célébration de la Vierge de Guadalupe suivi d'une corrida. Etude de la transcription du christianisme au Mexique.
3. Maguey : met en scène une histoire tragique se déroulant dans une hacienda sous la dictature de Porfirio Díaz. Le maitre des lieux viole et séquestre la fiancée d'un jeune péon qui organise sa vengeance.
4. Soldadera (non tourné) devait mettre en scène le soulèvement de 1910, prélude à la Révolution mexicaine, avec une mise en avant des femmes et plus généralement du peuple, tentant ainsi de faire un rapprochement avec la Révolution soviétique.
* Epilogue : montre la célébration du Jour des morts, légèrement satirique.
* Prologue : relie le Mexique d'aujourd'hui à son histoire, notamment la civilisation Maya. Eisenstein met en parallèle les têtes sculptées de divinités et des visages de mexicains vivants.
1. Sanduga : montre les rites actuels du mariage à Tehuantepec.
2. Fiesta : rites de célébration de la Vierge de Guadalupe suivi d'une corrida. Etude de la transcription du christianisme au Mexique.
3. Maguey : met en scène une histoire tragique se déroulant dans une hacienda sous la dictature de Porfirio Díaz. Le maitre des lieux viole et séquestre la fiancée d'un jeune péon qui organise sa vengeance.
4. Soldadera (non tourné) devait mettre en scène le soulèvement de 1910, prélude à la Révolution mexicaine, avec une mise en avant des femmes et plus généralement du peuple, tentant ainsi de faire un rapprochement avec la Révolution soviétique.
* Epilogue : montre la célébration du Jour des morts, légèrement satirique.
…Mexico learned about Mexican history and its people
through artists like Diego Rivera, David Siqueiros and Jose Orozco, and it's
obvious from the start that Eisenstein was enamored with the country. The
genius of the film's Prologue is how Eisenstein successfully evokes an eternal
Mexico in suspended cultural animation. The entire episode takes place in the
Yucatan, a beautiful region of Mexico seemingly possessed by its stone gods,
pagan temples and marvelous pyramids. Here, "time flows slowly" and
Eisenstein's images evoke a certain near-frozen sense of evolution by placing
the film's modern Mexicans beside their ancient stone counterparts.
Immediately, the director has set up a fascinating struggle between the past
and the present that permeates the rest of the picture and is indicative of
what Eisenstein considers both the country's strength and devastating weakness…
…In short, the film is a strange, at times enthralling,
but fundamentally unsatisfactory encounter between the Soviet avant-garde
impulses of the director, the Hollywood and commercial imperatives guiding its
backer Upton Sinclair, and the images of a revolutionary indigenism on which
both converge.
Finally, as Gilles Deleuze quotes Fellini saying, "the film is over when the money runs out." Eisenstein went over budget, Sinclair couldn't raise any more cash, Stalin refused to buy up the footage shot, and the project languished, to become quite literally a museum piece, in the custody of New York's Museum of Modern Art…
Finally, as Gilles Deleuze quotes Fellini saying, "the film is over when the money runs out." Eisenstein went over budget, Sinclair couldn't raise any more cash, Stalin refused to buy up the footage shot, and the project languished, to become quite literally a museum piece, in the custody of New York's Museum of Modern Art…
…In the same year the great Mexican
painter Diego Rivera also visited the Soviet Union. He and Eisenstein became
friends, and Rivera spoke often about Mexican history, architecture and art. He
believed that it was important for a country to preserve and draw from its
cultural past, remarking at one point that it was a mistake for the Soviets to
condemn their tradition of icon painting. This kind of thing went against the
grain, and by the time Rivera left a year later, he was out of favor and
sharply critical of Soviet ideology.
His influence on Eisenstein was
profound. The young filmmaker's interest in Mexican culture now became an
obsession, and for the first time the idea came to him of doing a film about
Mexico. Mexico seems to have represented something vital and exciting to
Eisenstein. Perhaps it symbolized a freedom that he had not felt since
childhood. The call of Mexico might have been in part the call of parts of
himself - imaginative, sensual, spiritual - that he had denied and that was
denied validity in the new revolutionary culture. He was apparently not aware
of any of these implications, but he continued to dream…
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