un film ricco di simboli e di riferimenti, ci sono i fiamminghi e i valloni
in conflitto, Yves Montand è un professore
di linguistica che non comunica e non capisce, Anouk Aimée è una
francofona in una terra ostile, e fin qui uno dice, niente di che, ma nella
seconda parte Yves Montand ha un sogno/incubo che è eccezionale, da mille
punti di vista.
e secondo me, a Fabrice du Welz, prima di
"Calvaire", questo film di André Delvaux ha detto qualcosa.
un film che merita, e molto - Ismaele
Un professore una sera prende un treno e arriva in un paese fuori dal
tempo.
Mathias, professore in un'università belga, vive da tempo con una francese
di nome Anne e con lei sta lavorando all'adattamento teatrale di un'opera
fiamminga che ha per soggetto il ruolo dell'uomo nella società. Dopo un breve e
banale litigio, il professore si trova in un luogo al di là della vita e della
morte.
… On ne sait pas où Delvaux veut nous emmener, et
c'est là la principale qualité du film. Il nous fait toucher la texture de
l'inconscient tout en restant dans le "probable", sans tomber dans le
fantastique pur. Le monde décrit est celui intérieur de Montand, fait de
souvenirs, de frustrations, de non-dits, de fantasmes, mélange d'ambiance
"cabaret allemand" (le gars évoque son passé de militaire pendant la
guerre) et de désespoir glacé, de pulsion sexuelle et de frustration. Tout
tourne, en tout cas, autour de l'incommunicabilité, et de cette scène
inaugurale de dispute amoureuse. On comprendra sur la fin le pourquoi de ce
bizarre maelström... Il y a là-dedans des tas d'idées vraiment originales, avec
comme point d'orgue une scène de danse en duo qui fait froid dans le
dos. Delvaux maîtrise brillamment ses rythmes, sachant étirer certaines
scènes a priori banales pour mieux monter brusquement une scène forte et
effrayante. Eminemment belge dans son atmosphère, même si ça ne veut pas dire
grand chose d'autre que "étrange", son film est touchant et
intelligent, et sait nous caresser dans le mauvais sens du poil. Je n'en
demandais pas plus. Un moment unique, en tout cas.
…the director
evokes the world of his namesake Paul Delvaux. In his canvasses Delvaux
obssesses about empty nocturnal train stations shining in moonlight and archaic
vistas decorated with owl-eyed alabaster nudes. In all his paintings there is a
feeling of people and time waiting portentously for things to happen.
The mood extends to the three strangers as they wander through the illuminated
empty terraced streets. Finding a cinema they sit impassively through a
bizarre and disturbing film depicting floating bodies suspended in mid air.
Then gaining directions from a man speaking in an alien tongue, they find their
way to a busy back-street hotel restaurant. Here they encounter the enigmatic
Moira...
Mathias, professeur de linguistique en Belgique
flamande, vit avec Anna, créatrice de costumes pour une petite troupe de
théâtre, qui se sent perdue dans ce pays qui n’est pas le sien. Alors que
Mathias doit partir pour une conférence, ils se disputent et se séparent. Plus
tard, il a la surprise de la retrouver dans le train. Un soir un train a pour thème central
l’incommunicabilité, qu’elle ait pour cause la différence de langue ou
l’indifférence et l'égoïsme. Mathias va le comprendre après un parcours initiatique
ou plutôt un passage dans un certain au-delà mais ce sera hélas trop tard.
André Delvaux crée une atmosphère fantomatique, éthérée, à la fois réelle et
irréelle, sorte de reflet exacerbé de notre monde où tout est amplifié. Belle
interprétation d’Yves Montand et d’Anouk Aimée.
Grande cinema. Tra realismo e fantasia e mondo onirico. Davvero un film che deve essere visto e nel mio caso "rivisto", perché sono ormai passati tanti anni dall'ultima visione.
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RispondiEliminaper me è stata una bella sorpresa, troppo spesso il cinema sembra siano gli ultimi 10 anni, solo una bugia.
RispondiEliminasiamo pigri, pazienza per che non sa tornare indietro.
intanto ho un altro Andrè Delvaux che mi aspetta:)