il protagonista è il grande Sasson Gabai (già Tawfiq Zacharya nel grandissimo "La banda"), la sua interpretazione basta a rendere "Le Cochon de Gaza" indimenticabile.
da non perdere - Ismaele
… Ispirato a Chaplin e a La vacca e il prigioniero di Henri Verneuil (1959), Le Cochon de Gaza racconta le disavventure di un
pescatore palestinese di Gaza che prende casualmente nella sua rete un maiale
caduto da un cargo. Determinato a sbarazzarsi di questo animale impuro, decide
tuttavia di provare a venderlo per migliorare la sua miserabile vita, il che lo
proietta in un commercio rocambolesco e molto poco raccomandabile… "Nel
film, ciò che unisce i due mondi è il rifiuto comune del maiale che diventa
così il tramite, il legame tra le due comunità", spiega Sylvain Estibal.
"E' un film su un individuo in conflitto con se stesso. Lancio un grido
contro il caos, l'odio, una religione troppo spesso presa alla lettera, che
nega il suo messaggio fraterno".
Sottolineando che Le Cochon de Gaza non sta "da nessuna parte, ma è
contro l'assurdità della situazione e per la dignità umana", il regista
dice di aver affrontato il confllitto israelo-palestinese "da un'ottica
umana e burlesca, senza aggressività ma senza neanche particolare riguardo per
nessuno", con la semplice "voglia di scuotere i discorsi politici
troppo rigidi per tornare al destino di un semplice individuo"…
… L’ingéniosité du réalisateur se lit dans l’intelligence
avec laquelle il place quelques métaphores de la situation politiques jamais
trop appuyées, mais toujours bâties sur ce principe de degré supplémentaire
dans l’absurde, de personnages parlant chacun dans leur sphère sans atteindre
l’autre, alors qu’ils se ressemblent tant. Les archétypes politiques attendus
dans un tel contexte (le soldat d’un côté, le martyr de l’autre) se présentent
sous un nouveau genre, qui les débarrasse de leurs oripeaux moraux au profit
d’un message véhiculé par la bouffonnerie. C’est le jeune soldat israélien
posté sur la maison de Jafaar et de sa femme qui descend regarder un soap
brésilien à la télévision, ou encore la création d’un nouveau genre de martyr
qui reste vivant après l’attentat et signe des autographes…
… Il faut dire que Le
Cochon de Gaza parvient
à être franchement drôle, et ce à de nombreuses reprises. Et ceci sans pour autant surfer sur les mêmes bagues
de gags. En effet la mécanique comique développée fonctionne à différents
niveaux pour cueillir les amateurs d’échanges verbaux délicieux (à base
de quiproquos notamment sur la langue anglaise) que de gags purement visuels
basés essentiellement sur le langage corporel de Jafaar. On rit donc
de bon coeur mais on en vient également à se poser de sérieuses questions sur
la situation là-bas. Car il a beau user de stéréotypes, voire de caricatures
pour établir son discours, Sylvain
Estibal ne passe
jamais à côté de son sujet et nous dépeint des enjeux en lesquels il n’est pas
bien difficile de croire. Là où il nous surprend même c’est en signant un film
réellement beau sur le plan formel. Une mise en scène au juste milieu entre
épure et ampleur, un réel sens du cadre et de la construction dramatique à
travers l’image, et une photographie extrêmement soignée…
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