venerdì 28 settembre 2012

Chop Shop - Ramin Bahrani

a metà strada fra documentario e neorealismo, una sacca di povertà e precarietà da terzo mondo nel cuore di New York.
attori che hanno gli stessi nomi nel film e nella vita vera, in una storia di amore (e protezione) di fratello e sorella, cresciuti forse senza genitori, e di solidarietà, pur nell'asprezza della vita.
mi ricorda un po' l'Amir Naderi a New York, grandi entrambi.
da vedere - Ismaele


Alejandro ha dodici anni,ma non è un ragazzino come tanti, è molto più adulto della sua età. Lavora in un chop shop (una specie di carrozzeria abusiva in cui si riciclano anche i pezzi di ricambio prendendoli da macchine rubate) situato in una di quelle strade fatte di fango che si allagano alle prime gocce di pioggia nel cosiddetto Iron Triangle del Queens ironia della sorte a due passi dal salotto buono di New York, quella Manhattan che si intravede al di là del fiume

Bahrani’s camera lives in their lives. There is no false sentiment in his story, just a fascination with these characters. The area is across the expressway from Shea Stadium and in the LaGuardia flight path, but seems to be in another world than the United States. And yet the ingenuity and improvisation of this brother and sister forces the Iron Triangle to support them, sometimes by any means necessary. Now we have an American film with the raw power of “City of God” or “Pixote,” a film that does something unexpected, and inspired, and brave.

L'Amérique, le pays de toutes les opportunités. Une fois de plus, après son premier film remarquable Man Push Cart, le réalisateur Ramin Bahrani interroge ce mythe avec une virulence, qui se manifeste moins par le ton, presque poétique ici, que par un attachement fort au réalisme. L'intérêt du cinéaste envers les exclus de la société de consommation et d'aisance matérielle est d'ailleurs si grand, qu'on serait tenté de rapprocher sa démarche du mouvement néo-réaliste italien de la fin des années 1940. Comme dans les films de Vittorio De Sica ou de Roberto Rossellini, le héros entreprend chez Bahrani une lutte constante contre la misère sociale, qui finira forcément par l'engloutir corps et âme...

Présenté à la Quinzaine des réalisateurs 2007, « Chop Shop » est un film social américain qui malheureusement fleur le déjà vu, par sa vision à hauteur d'enfant de problèmes d'intégration et de rapports raciaux. On pense forcément à des films comme « Raising Victor Vargas » où l'enfance se télescope avec les difficultés sociales, mais aussi la liberté et les possibilités d'une vie d'adulte (sexualité, argent...).
A la limite du documentaire et servi par des acteurs non professionnels, « Chop Shop » nous conte un éveil à la réalité et un apprentissage du courage et du positivisme au quotidien qui s'avèrent plutôt convaincants. Cependant, on se retrouve en milieu connu, récit notamment de la vie en bidonvilles (ici remplacé par le fond d'un garage) et des nécessaires arrangements pour s'en sortir, ramenant la dignité et la morale à des arguments secondaires. Au final, rien de bien nouveau, ni sur le fond, ni sur la forme.

3 commenti:

  1. credevo che l'avessi visto solo io...fino ad oggi però credo che ero l'unico ad averne scritto...bel film!

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  2. l'avevo scoperto con "Goodbye solo"(http://markx7.blogspot.it/2012/01/goodbye-solo-ramin-bahrani.html#comment-form)
    un film davvero bello e spiazzante, roba che vale

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