una storia fra libri, citazioni, amore, vita e morte, assenza e dolore, bambini e futuro.
prima regia di Mélanie Laurent, film amato/odiato dalla critica.
avvertenza: se qualcuno ha la lacrima facile si fornisca di numerosi fazzoletti.
a me è piaciuto, e così spero sia per voi, fuona visione - Ismaele
prima regia di Mélanie Laurent, film amato/odiato dalla critica.
avvertenza: se qualcuno ha la lacrima facile si fornisca di numerosi fazzoletti.
a me è piaciuto, e così spero sia per voi, fuona visione - Ismaele
…quella leggerezza (pesante e pensante) fa volare la
pellicola nei piani alti di certo cinema moderno, intimista e minimalista a suo
modo, condito dalle corde di violini mai toccati e chitarre più
accondiscendenti a esser palpate da dita umane, sguardi che sono tutti sguardi
di bambini, innocenza delle anime che non si vergognano di esser schiacciate
dal grigiore turbolento della vita, essenze che si mescolano. È una sinfonia in
pastello il film della Laurent, un raro e lieve momento di sospensione nel
caotico mondo circostante, le parole accarezzano, le frasi pronunciate rendono
lieve il movimento di una bocca che si muove a seconda dell’avvenimento che
percepisce, un pianto, un sorriso, un disturbo, una vulnerabilità, un momento
innocentemente lussurioso, perché figlio dell’amore.
Quando vediamo un film come questo ci rendiamo conto
dell’ambiguità dell’esistenza, del fatto che l’eterno ritorno e la coazione a
ripetere si sposano sempre tra loro (come si sposano spesso Nietzsche e Freud),
ci rendiamo conto che dobbiamo “vivere” ma, al contempo, “imparare a morire” (e
questo è Montaigne).
Pellicola leggera come l’aria, vera come la vita,
umile come opera prima ottimamente riuscita.
… C’est l’histoire de trois femmes, deux sœurs et une mère,
qui vivent en parfaite harmonie dans leur monde où la testostérone est bannie
(sauf quand elle est encore en dormance, comme c’est le cas chez le jeune fils
du personnage de Mélanie Laurent). Elles s’aiment, elles s’engueulent, elles
s’ennuient, « elles vivent quoi » (sic). Un jour Marine
(Marie Denarnaud) rencontre un homme (poilu et tout : un vrai) ; et
Lisa (Mélanie Laurent) se sent délaissée. Puis Marine est renversée par une
voiture, elle tombe dans le coma. La réalisatrice passe en revue les chagrins
de l’Homme, de la sœur, de la mère, du petit garçon : ils sont tous
dévastés. C’est affreusement triste,
mais jusqu’à la dernière minute subsiste le grand mystère : qu’a-t-elle voulu
dire ? Quel
sens donner à cette histoire, au-delà des larmes qu’elle provoque ? Et
surtout : qui a laissé la jeune réalisatrice émailler son récit de
quelques scènes aussi mièvres qu’une pub pour Dolce Vita-Gaz de France, le
summum étant atteint au dernier plan du film ?
Pour éviter à Mélanie Laurent d’avoir à se révolter une
fois de plus contre le jeu des critiques, rappelons la distinction fondamentale
entre un jugement sur la personne et un jugement sur sa création artistique. Si
même Philippe Lioret peut s’égarer dans de mauvais films,
il n’y aucune raison que Mélanie Laurent ne finisse pas par en signer
d’excellents.
… La mise en scène part dans tous les sens, bien qu’elle
est, toujours, enrobée ou ponctuée musicalement. Les sentiments sont ainsi
orchestrés et, puisque rien ne peut être vrai tant tout est artificiel, les
sensations sont dictées au spectateur. Les effets visuels sont nombreux et
variés, sans qu’aucune unité ne se dessine. Aussi, sans ligne claire, LES
ADOPTES est dépourvu de singularité esthétique ou celle-ci est tellement
trouble, oscillant toujours entre clichés et monstration, que le film s’avère
au final sans style.
La direction d’acteur est inégale. Peut-être est-ce lié
au fait que le film n’a pas de style propre. Clémentine Célarié étonne avant
d’irriter. Une irritation soutenue par l’ensemble du casting qui voyage entre
une impressionnante justesse et exagération qui rend le jeu âprement
artificiel. Deux exceptions toutefois : le jeune Theodore Maquet-Foucher et
Audrey Lamy.
Les intentions sont parfois bonnes, certaines séquences
(à l’instar du fantasme d’Alex dans la voiture) sont troublantes mais, à force
d’enrobage et additionnées les unes aux autres, elles prennent part à une
composition inégale et sans volume. Deux question alors se posent : Est-ce qu’à
force de faire du cinéma Mélanie Laurent en est devenue une héroïne dont le regard
épouse – ou épuise – celui des princesses des contes de fées ? Pourquoi
réaliser un film si l’on a rien à dire ?
Nessun commento:
Posta un commento