mercoledì 28 settembre 2016

Les adoptés – Mélanie Laurent

una storia fra libri, citazioni, amore, vita e morte, assenza e dolore, bambini e futuro.
prima regia di Mélanie Laurent, film amato/odiato dalla critica.
avvertenza: se qualcuno ha la lacrima facile si fornisca di numerosi fazzoletti.
a me è piaciuto, e così spero sia per voi, fuona visione - Ismaele






…quella leggerezza (pesante e pensante) fa volare la pellicola nei piani alti di certo cinema moderno, intimista e minimalista a suo modo, condito dalle corde di violini mai toccati e chitarre più accondiscendenti a esser palpate da dita umane, sguardi che sono tutti sguardi di bambini, innocenza delle anime che non si vergognano di esser schiacciate dal grigiore turbolento della vita, essenze che si mescolano. È una sinfonia in pastello il film della Laurent, un raro e lieve momento di sospensione nel caotico mondo circostante, le parole accarezzano, le frasi pronunciate rendono lieve il movimento di una bocca che si muove a seconda dell’avvenimento che percepisce, un pianto, un sorriso, un disturbo, una vulnerabilità, un momento innocentemente lussurioso, perché figlio dell’amore.
Quando vediamo un film come questo ci rendiamo conto dell’ambiguità dell’esistenza, del fatto che l’eterno ritorno e la coazione a ripetere si sposano sempre tra loro (come si sposano spesso Nietzsche e Freud), ci rendiamo conto che dobbiamo “vivere” ma, al contempo, “imparare a morire” (e questo è Montaigne).
Pellicola leggera come l’aria, vera come la vita, umile come opera prima ottimamente riuscita.

… C’est l’histoire de trois femmes, deux sœurs et une mère, qui vivent en parfaite harmonie dans leur monde où la testostérone est bannie (sauf quand elle est encore en dormance, comme c’est le cas chez le jeune fils du personnage de Mélanie Laurent). Elles s’aiment, elles s’engueulent, elles s’ennuient, « elles vivent quoi » (sic). Un jour Marine (Marie Denarnaud) rencontre un homme (poilu et tout : un vrai) ; et Lisa (Mélanie Laurent) se sent délaissée. Puis Marine est renversée par une voiture, elle tombe dans le coma. La réalisatrice passe en revue les chagrins de l’Homme, de la sœur, de la mère, du petit garçon : ils sont tous dévastés. C’est affreusement triste, mais jusqu’à la dernière minute subsiste le grand mystère : qu’a-t-elle voulu dire ? Quel sens donner à cette histoire, au-delà des larmes qu’elle provoque ? Et surtout : qui a laissé la jeune réalisatrice émailler son récit de quelques scènes aussi mièvres qu’une pub pour Dolce Vita-Gaz de France, le summum étant atteint au dernier plan du film ?
Pour éviter à Mélanie Laurent d’avoir à se révolter une fois de plus contre le jeu des critiques, rappelons la distinction fondamentale entre un jugement sur la personne et un jugement sur sa création artistique. Si même Philippe Lioret peut s’égarer dans de mauvais films, il n’y aucune raison que Mélanie Laurent ne finisse pas par en signer d’excellents.

La mise en scène part dans tous les sens, bien qu’elle est, toujours, enrobée ou ponctuée musicalement. Les sentiments sont ainsi orchestrés et, puisque rien ne peut être vrai tant tout est artificiel, les sensations sont dictées au spectateur. Les effets visuels sont nombreux et variés, sans qu’aucune unité ne se dessine. Aussi, sans ligne claire, LES ADOPTES est dépourvu de singularité esthétique ou celle-ci est tellement trouble, oscillant toujours entre clichés et monstration, que le film s’avère au final sans style.
La direction d’acteur est inégale. Peut-être est-ce lié au fait que le film n’a pas de style propre. Clémentine Célarié étonne avant d’irriter. Une irritation soutenue par l’ensemble du casting qui voyage entre une impressionnante justesse et exagération qui rend le jeu âprement artificiel. Deux exceptions toutefois : le jeune Theodore Maquet-Foucher et Audrey Lamy.
Les intentions sont parfois bonnes, certaines séquences (à l’instar du fantasme d’Alex dans la voiture) sont troublantes mais, à force d’enrobage et additionnées les unes aux autres, elles prennent part à une composition inégale et sans volume. Deux question alors se posent : Est-ce qu’à force de faire du cinéma Mélanie Laurent en est devenue une héroïne dont le regard épouse – ou épuise – celui des princesses des contes de fées ? Pourquoi réaliser un film si l’on a rien à dire ?

Nessun commento:

Posta un commento