domenica 14 ottobre 2018

Le fils de l'épicier - Eric Guirado

Antoine, di origine di montagna, si era spostato in città, a Lione.
fa lavoretti, vede gente, fa cose.
ma come una calamita, quando il padre ha un infarto, il paesello lo chiama, e lui risponde, per aiutare la mamma.
c'è un negozietto/emporio, quelli dei piccoli paesi, da portare avanti, e un'attività di vendita a domicilio, nelle frazioni, fra i vecchietti, con un furgoncino.
e appare anche una ragazza, che non sa bene cosa farà da grande.
un piccolo film, di stile documentaristico, su una realtà in via d'estinzione.
merita, marita - Ismaele





.Du côté des points positifs, on note cette volonté d’évoquer la situation de communes rurales de plus en plus désertées par la population, mais aussi et surtout par tous les services publics qui doivent répondre désormais aux règles de rentablité imposées par une société obsédée par le profit. Posant ses caméras là où plus aucun cinéaste ne s’arrête, Eric Guirado donne la parole à ces petits vieux totalement abandonnés à eux-mêmes et rend hommage à sa façon aux petits commerçants itinérants qui font, mine de rien, œuvre sociale. Il suit donc le parcours d’un personnage principal égoïste et au vécu familial problématique qui devra apprendre à s’ouvrir aux autres. Bien sûr, ce retour aux sources est un brin cliché, mais le réalisateur parvient à s’en dépêtrer grâce à un regard juste sur ces campagnes oubliées par la modernité. Le trait est parfois caustique, mais jamais condescendant…

Un film authentique, tendre, drôle aussi parfois, qui fleure bon les superbes paysages de la Drôme, la nostalgie des petits villages hauts perchés désertés par les jeunes, les petits magasins de campagne, les épiceries ambulantes, la vie simple au grand air. Cette histoire met à jour les incompréhensions et le manque de communication qui règnent entre un père et un fils, aussi refermés l’un que l’autre. La plongée de ce jeune homme un peu perdu vers ses racines et son milieu rural d’origine pour aider son père cardiaque à l’épicerie se transforme en une véritable quête initiatique. Il réapprend à dialoguer avec sa famille, découvre son amie qui l’accompagne, aide les personnes âgées dans les villages lors de ses passages en camionnette ambulante et puis surtout il parvient par trouver qui il est et ce qu’il veut faire dans la vie. Les acteurs sont attachants, le scénario est bien construit et la mise en scène est belle et simple à la fois.

Su cinta tiene un enorme valor documental como retrato de una profesión –los conductores de camiones-tienda– en extinción. Muestra de forma realista la actualidad de zonas rurales, en las que sus habitantes son en su mayoría de avanzada edad. Los hay que viven prácticamente aislados, relacionándose prácticamente sólo con vendedores como el protagonista.
Guirado no ha necesitado de un gran presupuesto para rodar una película humana, intimista y positiva sobre las relaciones familiares. Parte de un guión bien construido, coescrito por él mismo, y tiene buenos actores, como Nicolas Cazale (Caótica Ana). Por todo esto se disculpa que en el fondo sea una película demasiado sencilla, de ritmo premioso.

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