venerdì 5 gennaio 2018

So dove vado (I Know Where I'm Going!) - Michael Powell, Emeric Pressburger

leggendo la storia sembra un film come tanti, la bravura e il genio di Michael Powell e Emeric Pressburger ne fanno un capolavoro.
una sceneggiatura perfetta, impossibile scriverla meglio. 
tutto succede nei tempi perfetti, gli attori sono insostituibili, ascoltarlo in inglese (coi sottotitoli) è davvero bello, anche il falco e l'aquila sono bravissimi.
se vi volete bene cercatelo, altrimenti lasciate perdere - Ismaele

ps: chi soffre il mal di mare prenda una o due pastiglie di xamamina prima del film







Je Sais où Je Vais est un chef d’œuvre aux multiples facettes. Mêlant fantastique, surréalisme, naturalisme ou romantisme, Powell joue sur la gamme des styles avec une formidable maestria. Aujourd’hui, ni son discours moraliste ni sa vision romantique n’ont pris une ride et l’édition du film en DVD par l’Institut Lumière permettra à de nombreux cinéphiles de jouir de ce joyau encore trop méconnu en France. Lors du tournage de Raging Bull, Martin Scorsese découvrait Je Sais où Je Vais. Cinéphile aguerri et grand admirateur de Michael Powell, le cinéaste new-yorkais déclarait alors : "J’en étais à penser qu’il n’y avait plus de chefs d’œuvre à découvrir, jusqu’à ce que je vois Je Sais où Je Vais". Aujourd’hui, souhaitons que cette expérience soit partagée par le plus grand nombre des cinéphiles.

Que voilà une très belle comédie romantique!
On reconnait là l'ingéniosité et la malice du couple Powell/Pressburger. Dans les plans de transition notamment. Dans la mise en scène légère, subtile et délicate.
De la poésie également qui émane des décors magnifiés par la caméra et la photographie, dans les corps qui découpent les cieux, dans les brumes écossaises superbement maîtrisées, dans la délicatesse des rapports entre les personnages. On pourrait voir dans cet enchevêtrement de douces relations, ou dans les apparitions exaltant le petit peuple écossais, pauvre mais bon, simple et joyeux par exemple un cinéma proche de Capra.
De même que le juste et infaillible amour qui se construit inexorablement sous nos yeux malgré tout le chemin tracé, cette si pénétrante passion qui ne se bâtit que par bonds successifs et savants, tout en goût et suavité fait immanquablement penser à la hauteur d'un Lubitsch par exemple.
Il est vrai que le mérite en revient en grande partie aussi aux deux comédiens principaux et peut-être également à la galerie de personnages secondaires, pittoresques autant que charmants. Roger Livesey n'est pas ici le Colonel Blimp, mais un gentil aristo simple et élégant qui ne peut qu'être un piège pour la pauvre Wendy Hiller et ses idées arrêtées sur son avenir tout tracé et alors complètement brouillé.
La mécanique de cette comédie est parfaitement huilée. Le rythme implacable, ménage des instants de douces respirations, un brin saccadé par quelques montées de chamade. La tempête qui empêche Hiller de retrouver son de plus en plus improbable fiancé est autant dans son cœur que dans le ciel ou la mer…

…un capolavoro bellissimo che parte in maniere veloce e frizzante come una screwball comedy con trovate magnifiche e divertenti (il cappello a cilindro che si dissolve nel fumaiolo della locomotiva, il sogno bizzarro di Joan in cui il paesaggio scozzese si ricopre di tartan) per poi cedere il passo allo splendore naturalistico delle isole scozzesi, mostrando «the profound effects of nature on people, and that fact the universe can be wondrous and magical place if one keeps open to its vast mysteries».
Il critico Barry Norman lo ha incluso nei 100 migliori film di tutti i tempi, mentre Martin Scorsese ha detto: «I reached the point of thinking there were no more masterpieces to discover, until I saw I Know Where I'm Going».


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