Julien
Duvivier è conosciuto da noi (solo?) come il regista di Don Camillo, con
Fernandel e Gino Cervi.
in realtà
è un signor regista, vedere per credere questo gioiellino, una storia già
vista, più o meno, ma non fatevelo raccontare, cercatelo e guardatelo, non ve
ne pentirete, promesso - Ismaele
Le générique ne peut qu'être salué par des interjections
admiratives: Duvivier (au scénario et à la réalisation), Barjavel(au
scénario), les frères Hakim à la production, Delerue (à la
musique) et De Lamothe (aux décors). Casting excitant. Je ne
connaissais rien du film, j'ai donc découvert un scénario qui se rapproche
étrangement d'Ossessione de Luchino Visconti et James Cain. Ici le vagabond est
remplacé par un évadé de prison, Robert Hossein…
Un évadé, une station service restaurant isolée tenue par un
couple dépareillé, un mari affable mais un peu trop âgé pour sa jeune et jolie
femme… voilà qui rappelle singulièrement Le facteur sonne toujours
deux fois. Pourtant Chair de poule est l’adaptation d’un roman de, non
pas James Cain, mais James Hadley Chase (1). C’est
l’avant-dernier film de Julien Duvivier, à une époque où il vivait mal les
critiques des défenseurs de la Nouvelle Vague envers son cinéma (2). Cette histoire assez noire semble donc bien coller
avec son état d’esprit car c’est la noirceur de l’âme humaine qui est ici mise
au grand jour. Le moteur des personnages n’est pas l’attirance sexuelle mais le
simple appât du gain et la droiture n’est pas récompensée, elle n’a ici pas
droit de cité. La réalisation de Duvivier est sans faille, avec de nombreuses
scènes fortes et une distribution très riche par la palette de personnages
différents : même Jean Sorel, un choix assez critiqué, est ici parfait car sa
prestance est justement en décalage total avec l’histoire. Dans le genre
policier très noir, Chair de pouleest
une des plus belles réussites françaises des années soixante et il est vraiment
injuste qu’il ait été si longtemps méprisé.
da qui
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