martedì 2 gennaio 2018

Pelle d'oca (Chair de poule) - Julien Duvivier

Julien Duvivier è conosciuto da noi (solo?) come il regista di Don Camillo, con Fernandel e Gino Cervi.
in realtà è un signor regista, vedere per credere questo gioiellino, una storia già vista, più o meno, ma non fatevelo raccontare, cercatelo e guardatelo, non ve ne pentirete, promesso - Ismaele




Le générique ne peut qu'être salué par des interjections admiratives: Duvivier (au scénario et à la réalisation), Barjavel(au scénario), les frères Hakim à la production, Delerue (à la musique) et De Lamothe (aux décors). Casting excitant. Je ne connaissais rien du film, j'ai donc découvert un scénario qui se rapproche étrangement d'Ossessione de Luchino Visconti et James Cain. Ici le vagabond est remplacé par un évadé de prison, Robert Hossein…

Un évadé, une station service restaurant isolée tenue par un couple dépareillé, un mari affable mais un peu trop âgé pour sa jeune et jolie femme… voilà qui rappelle singulièrement Le facteur sonne toujours deux fois. Pourtant Chair de poule est l’adaptation d’un roman de, non pas James Cain, mais James Hadley Chase (1). C’est l’avant-dernier film de Julien Duvivier, à une époque où il vivait mal les critiques des défenseurs de la Nouvelle Vague envers son cinéma (2). Cette histoire assez noire semble donc bien coller avec son état d’esprit car c’est la noirceur de l’âme humaine qui est ici mise au grand jour. Le moteur des personnages n’est pas l’attirance sexuelle mais le simple appât du gain et la droiture n’est pas récompensée, elle n’a ici pas droit de cité. La réalisation de Duvivier est sans faille, avec de nombreuses scènes fortes et une distribution très riche par la palette de personnages différents : même Jean Sorel, un choix assez critiqué, est ici parfait car sa prestance est justement en décalage total avec l’histoire. Dans le genre policier très noir, Chair de pouleest une des plus belles réussites françaises des années soixante et il est vraiment injuste qu’il ait été si longtemps méprisé.
da qui

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