è davvero
sorprendente su quanto buon cinema esista in giro per il mondo e quanto poco se
ne sappia, o almeno quanto poco ne arrivi nelle nostre sale.
cercate questo film, del grande
regista Asghar Farhadi (quello di "Una separazione"), un film
pieno di umanità, con attori bravi (una su tutti Taraneh Alidoosti, che interprerà Elly cinque anni dopo), e una storia
che non si dimentica - Ismaele
PS: mi sembra perfetto, in questo caso, un pensiero di Ludwig Hohl: "il centro non è il luogo del rinnovamento creativo,
che avviene invece, spesso incompreso o deriso, ai margini; il centro è un
luogo abitudinario, inerte, arrogante, pago di sé; nell'ombra dei margini, al
contrario, un segno sottile, una tensione impercettibile, un’apparizione…, là,
dove secondo l’opinione comune, si possono dar da fare solo gli specialisti
“inesperti”, quelli usciti dall'orbita."
…Une belle découverte, des comédiens au firmament
dont Taraneh Alidoosti au début de sa carrière et que Farhadi mettra en scène
dans « Shirin » et surtout « À propos d’Elly ». Entre quelques traits
d’humour et certains moments dramatiques, entre conte et film de société,
Farhadi surprend à nouveau dans l’analyse des dilemmes qui peuvent nous bouffer
la vie. Implacable.
…Le drame est posé et une course contre la montre
s’engage. Cependant Asghar Farhadi
préfère jouer de patience et construire des liens affectifs autour de la
tragédie. Voilà donc que se noue une tendre amitié entre le
bon samaritain et la sœur du condamné. De même, les tentatives pour amadouer un
patriarche en colère se parent d’une tonalité ludique. On se surprend à sourire
alors même qu’on nous parle de suicide, de peine de mort ou de handicap.
Pourtant, le cinéaste ne masque jamais ce qui ronge la société iranienne :
l’intolérance, une justice islamique corrompue et la violence envers les
femmes. Dans une conversation ubuesque, on apprend que le père de la victime
doit payer le « prix du sang » pour faire condamner le meurtrier de
sa fille. Et la somme est conséquente puisqu’un homme a financièrement plus de
valeur qu’une femme…
…Afin d'éviter la mort d'un être cher, on en
vient à détruire les sentiments personnels et intimes les plus profonds, la
moindre des libertés, celle d'aimer. Dès lors, rien d'étonnant à ce qu'un
personnage qui avait semblé plein d'attention et de sensibilité, un éducateur
dans une prison pour jeunes, conciliant et compréhensif, en vienne à tirer les
conclusions les plus rétrogrades de cette histoire écœurante : le sacrifice est
la solution inéluctable.
Comme dans "Une séparation", la société semble rivetée, emmurée dans un ensemble de brutalités permanentes auxquelles il est difficile d'échapper. Pour les femmes, nulle possibilité d'éviter quoique ce soit : une vie de femme vaut la moitié de celle d'un homme, cela met la barre très bas par conséquent.
Étouffant, le scénario ne nous épargne pas grand chose. A chaque moment où les personnages croient sortir la tête de l'eau, un évènement vient la leur remettre dans le seau. Cette impuissance est soulignée par la force de conviction de Al'a (Babak Ansari) qu'il parvient à insuffler à Firoozeh (Taraneh Alidoosti). Cette ténacité, cette abnégation constamment éreintées par les circonstances contraires incitent à classer ce film parmi les films noirs modernes. En effet, rien n'est épargné à ces deux héros en quête de survie. A chaque étapes que l'on croit décisive vers la réussite, la laborieuse construction s'écroule, jusqu'à cette voie sans issue qu'il semble impossible d'éviter…
Comme dans "Une séparation", la société semble rivetée, emmurée dans un ensemble de brutalités permanentes auxquelles il est difficile d'échapper. Pour les femmes, nulle possibilité d'éviter quoique ce soit : une vie de femme vaut la moitié de celle d'un homme, cela met la barre très bas par conséquent.
Étouffant, le scénario ne nous épargne pas grand chose. A chaque moment où les personnages croient sortir la tête de l'eau, un évènement vient la leur remettre dans le seau. Cette impuissance est soulignée par la force de conviction de Al'a (Babak Ansari) qu'il parvient à insuffler à Firoozeh (Taraneh Alidoosti). Cette ténacité, cette abnégation constamment éreintées par les circonstances contraires incitent à classer ce film parmi les films noirs modernes. En effet, rien n'est épargné à ces deux héros en quête de survie. A chaque étapes que l'on croit décisive vers la réussite, la laborieuse construction s'écroule, jusqu'à cette voie sans issue qu'il semble impossible d'éviter…
Hai ragione, quella sul cinema è una ricerca continua che ti porta a scoprire ogni giorno pellicole e autori degni di nota. Di Farhadi finora ho visto About Elly e, naturalmente, Una Separazione che mi è piaciuto tantissimo. Mi segno anche questo allora!
RispondiEliminanon te ne pentirai, siamo si alti livelli, a me questi iraniani ricordano il neorealismo, ed è un gran complimento
Elimina"è davvero sorprendente su quanto buon cinema esista in giro per il mondo e quanto poco se ne sappia, o almeno quanto poco ne arrivi nelle nostre sale." E aggiungo, grazie al cielo. Scherzi a parte, "Una separazione" è un grandissimo film, anche questo rubato ai decani di bombus. Questo lo recupero di sicuro.
RispondiEliminail cinema iraniano (e non solo) è una miniera, bisogna scavare, c'è tanta roba preziosa in attesa
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