e scoppia l'inferno.
piccolo film western girato in pochi giorni, con attori bravissimi e una formidabile sceneggiatura a orologeria.
non trascurate questo gioiellino, non ve ne pentirete - Ismaele
Per capire cosa sia un regista di culto, vedi alla voce Monte
Hellman. Pochissimi film, una carriera da irregolare di qua e di là
dell’Atlantico, ammiratori di peso come Quentin Tarantino, un film come La sparatoria che passa e ripassa in tutte le
cineteche del mondo, perfino un leone alla carriera a Venezia 2010. Ecco, il
signor Monte Hellman, a quel tempo uno dei talenti della factory di Roger
Corman, realizza nel 1965 questo western assai atipico, quasi astratto nella
sua geometria della violenza, scagliato in una landa desolatissima dove
agiscono uomini mossi da pulsioni primarie, insopprimibili, bestiali. La
messa in scena di una caccia naturalmente spietata. Chi scappa e chi insegue,
in una partita che rimanda alle leggi darwiniane della sopravvivenza e della
sopraffazione. Tre cowboy in cerca di un rifugio per la notte incappano in una
gang di fuorilegge. Diventeranno anche loro l’obiettivo, l’incolpevole preda di
una masnada di vigilantes assetati di impiccagioni e giustizia sommaria. Uno
verrà ucciso, un altro linciato. Un western estremo con dentro tutto il furore
e il radicalismo del cinema indipendente di allora. Protagonista un altro
cormaniano, l’allora giovanissimo Jack Nicholson, pure sceneggiatore e
produttore. Con Cameron Mitchell, Millie Perkins e Harry Dean Stanton.
…western che, più che ai classici
conclamati, sembra guardare con i suoi turbamenti e il proprio senso di disperazione/dispersione a un
capolavoro non troppo conosciuto come Alba fatale di William A. Wellman (1943), Hellman mette a
punto alcuni dei temi centrali della sua poetica, dal viaggio verso il nulla alla scarnificazione mai
pretestuosa del racconto, fino alla rinuncia completa a qualsiasi velleità eroica. In pochi nel
sovvertimento della prassi hollywoodiana hanno avuto il coraggio di Hellman di disallinearsi anche dai
compagni di ventura produttiva, alla ricerca di quel punto disperso nel nulla in cui ci si può
illudere di essere ancora vivi, e liberi di vivere. Perché anche nel cinema, se ci si addormenta nei pressi
dell’accampamento sbagliato, si rischia di essere messi (metaforicamente) a morte.
…Dès le début, toute furie est absente de
l’attaque de diligence. Quelques coups de feu, un corps tombe, un autre est
blessé, mais nuls cris, nul véritable violence. Plus tard ce seront de longs
échanges de tirs, mais là encore aucune tension ne vient secouer la scène. Les
cibles attendent que l’orage passe, que les coups se taisent et c’est seulement
au bout d’une attente qui semble devenir infinie qu’ils se décident à agir.
Lors de la première confrontation, Hellman détruit complètement la scénographie
et l’espace, le spectateur est presque incapable de suivre l’action. A la
fin du long métrage, le réalisateur filme longuement la dernière scène jusqu’à
ce que le nuage de poussière se soit complètement dissipé. Entre les deux, peu
de péripéties et un étrange étirement du temps qui donnent une sensation de fin
de règne, de fin du monde. Les dialogues et le jeu des comédiens appuient cette
forme de minimalisme, épousent ce regard si particulier sur le genre. Ce
traitement s’applique également aux paysages et aux cadres, composantes
essentielles du western. Hellman utilise de manière très particulière la
couleur, tirant le film, malgré les ciels immaculés et la chaleur du soleil,
vers un gris cendré. Les paysages ne sont pas magnifiés comme à l’accoutumée,
mais sont couverts de poussière, captés dans leur aridité et leur forme
répétitive. Il refuse également les scénographies de mise dans le western,
s’oppose à la composition classique des plans qui tendent à glorifier les
personnages et leur environnement. Le traitement des personnages vise également
à se détacher des figures emblématiques du western. Nul héros monolithique, nul
crapule psychopathe. Hellman rend complexe ses personnages, ne force pas
artificiellement la sympathie que l’on pourrait éprouver. Il développe leurs
parts d’ombre jusqu’à rendre la frontière entre les « gentils » et les «
méchants » trouble et poreuse. Leurs réactions sont imprévisibles, leur
échanges déjouent parfois la compréhension du spectateur. Ainsi par moment, le
doute sur l’innocence des trois cow-boys est soulevé, une phrase de-ci de là
semblant l’infirmer. Sont-ils également des bandits en cavale ou, désignés
coupables, sont-ils aspirés par ce rôle qui leur est donné ?
Nessun commento:
Posta un commento