Amal è una di quelle migliaia di ragazze che stava in piazza Tahrir nella rivoluzione egiziana.
il regista segue Amal dal 2011 al 2016, con inserti di filmati casalinghi (Amal è figlia unica, amata dai suoi genitori, sopratutto dal padre, che muore in quegli anni).
Amal è una ragazza eccezionale, rivoluzionaria, testarda, gentile, la vediamo crescere, andrà all'università.
si trova a vivere il momento più entusiasmante della sua vita e poi alla immensa delusione per come finisce la rivoluzione, con tanti compagni morti e imprigionati.
un film da non perdere, vorrete bene ad Amal, sono sicuro.
buona (Amal) visione - Ismaele
…Le film suit donc Amal à travers plusieurs années, de
2011 à 2016, pour capter le plus sincèrement possible son parcours individuel
et intime au sein d’une société malade. Mohamed Siam fait de son film un acte
de préservation des souvenirs : le cinéma comme mémoire d’un voyage personnel à
travers les espaces et le temps, au travers d’un événement qui a une influence
forte sur la personne filmée. Ce geste de mémoire vive s’effectue au cœur d’un
environnement rempli d’émotions et de sensations diverses. Amal frôle la mort,
se querelle, s’agace, se révolte. Mais Amal garde espoir, a le sourire, est
constamment en mouvement, trouve l’amour, etc. AMAL n’est
donc pas un film sur la révolution, même via le prisme du récit intime. AMAL est
un film d’apprentissage, où se conjuguent les premiers pas dans la vie
(apprendre à nager, les moments marquants des anniversaires, les souvenirs de
la famille, etc) et les premiers pas de la vie d’adulte (chaque présent dans
chaque année, après la révolution). Ces deux récits d’apprentissage se
conjuguent pour parler d’une même chose : la quête de liberté d’Amal. Et même
si tout converge toujours vers les mêmes espaces (les rues et les places de la
révolution), le film explore la façon dont le temps et le passé construit le
présent, la façon dont chaque moment est la définition d’une détermination pour
gagner la liberté et le respect…
Amal est une jeune
fille rebelle et déterminée, un peu garçon manqué. Elle râle, se dispute avec
sa mère, donne son avis sur tout. Comme toutes les adolescentes de 15 ans, en
somme. Sauf qu'Amal vit en Égypte et que l’on est en 2012, un an après la
Révolution Égyptienne et la démission du président Hosni Moubarak. Dans Amal,
le réalisateur Mohamed Siam, à
l’instar de Boyhood, a pris le parti de suivre
clandestinement la jeune fille sur six années d’affilée. La façon
dont il l’accompagne dans sa vie quotidienne et met en exergue le regard assez
affûté qu’elle porte sur cette Révolution, est réellement passionnante. Il
n’a même pas besoin de la rendre sympathique, elle est tout simplement
confondante de naturel et de puissance de vie. Et le fait
d’intercaler dans ses propres images les films de famille montrant Amal filmée
par son père à chacun de ses anniversaires, donne d’emblée l’impression au
spectateur de faire partie de sa famille, sans la juger.
Surtout que l’adoration de ses parents semble avoir donné à la petite fille unique bien plus que des ailes. Comment aurait-il pu en être autrement avec un père qui l’encourageait à faire ce qui lui plaît et à n’avoir peur de rien ? Une assurance et une gouaille assez rares dans ce pays. Car l’Égypte de 2011 est un monde d’hommes qui décident pour les femmes. Ce n’est plus l’Égypte de 1953, du temps où le leader incontesté Nasser riait de la demande déplacée des Frères Musulmans de faire porter le voile aux femmes…
… She is also discovering her place in
the world - and the ways in which that place may be dictated by society at
large rather than herself. "Talk to me as a boy not a girl." she
insists as a young teen, later saying she "had to be a man" in order
to get a place in the protests. But, as the film progresses, we see her slowly
begin to conform to more culturally conservative notions of womanhood. The director
is quietly observational, showing how her rage flares but also capturing her
opposing emotions - including those that led her to slash her wrist at one
point and the way that teenagers often vacillate between an adult and childlike
response to situations.
Siam gives his film a strong sense of
place, marked by chaos and flux - a city where you can drive past a
"Welcome to Egypt" sign and army tanks within two blocks and where
revolution may lead you to come full circle. Excellent editing, which continues
to offer revelations right up until the end of the credits, extends to the
sound, which finds unexpected rhythms - such as when Amal drumming her hand on
a Tube station entry gate is married to the subsequent noise of the train. This
film, at least cautiously hopeful about the rhythm of life although, like Amal,
it remains uncertain as to who is leading the beat.
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