Frederick Wiseman entra in una scuola superiore, a Philadelphia, in Pennsylvania, nel 1968.
il '68 in quella scuola non è arrivato, una cosa importante si insegna in quella scuola, obbedire all'autorità, a quello serve la scuola, creare obbedienza, servilismo e ignoranza.
non tutti i professori sono uguali, una insegna ad analizzare i testi di Simon & Garfunkel, un'altra insegna alle ragazze come camminare, il direttore sente l'aria che sta cambiando, ma a scuola la lunghezza delle gonne è indiscutibile, e chi prova a metterlo in dubbio viene punita, una specie di sergente delle punizioni insegna che l'obbedienza è una virtù.
una scuola da incubo, ma Frederick Wiseman è un grande.
buona visione - Ismaele
…High School is full of countless memorable
moments, which, taken together, distill the essence of power and gender
relations in an institutionalized setting. Wiseman visits nearly every type of
classroom at this upper-middle-class high school, affording us a broad range of
views: a fashion show (girls are criticized for not appearing pretty enough); a
sex ed class; a girls’ calisthenics exercise; boys (but not girls) studying
rocket science; and an idealistic English teacher attempting to reach her
students through music. We are also privy to disciplinary actions, including
one between a girl, her parents, and a (male) authority figure; and one in
which a boy is chewed out for insubordination. The power of High
School is the way in which each of these scenes allows for multiple,
competing interpretations. Interestingly, the participants were initially
pleased with the way they were portrayed in the film, and only became
disgruntled once they started hearing critical feedback from the general
public…
…Tout
n'est qu'apprentissage de la discipline, qu'enseignement de la soumission à
l'autorité comme signe ultime de maturité. Des cours de gym non-mixtes aux
vidéos d'éducation sexuelle en passant par les blagues vraiment dégueulasses et
rabaissantes d'une sorte d'éducateur gynécologue devant une assemblée masculine
prise de fous rires, ainsi qu'une sorte de défilé impitoyable où l'on rabaisse
les filles jugées grosses et mal habillées, sous couvert d'arguments faussement
objectifs et compatissants. D'un côté on apprend aux filles à être des femmes
(ou du moins ce que l'on entendait par-là à cette époque), c'est-à-dire à se
tenir correctement, à marcher avec élégance, à bien s'habiller, et de l'autre,
on apprend aux garçons à être des hommes, ce qui ressemble souvent à de la
discipline militaire pour leur inculquer leur supériorité. On reproduit
invariablement des dogmes sur la féminité et sur la masculinité.
En
résulte une vision des rapports de domination vraiment impressionnante,
toujours éloquente plus de 50 ans plus tard, tant du point de vue de la
dichotomie adultes / enfants que de celle hommes / femmes. L'école se voit
ainsi comme une usine de formatage en vue de comprendre et d'occuper la place
qu'il convient en société. En face, on s'ennuie ferme. Apprendre à tenir un
rôle, apprendre à obéir, en résumé apprendre la discipline "sans
hésitation et sans murmure".
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