una fotografia di serie A, una storia ambientata in un futuro prossimo, cioè fra poche ore, adolescenze difficili, in istituti tipo la caserma di Bolzaneto, dove vige la legge della violenza.
due solitudini s'incontrano e si sostengono, vivranno una vita infelice insieme, prigionieri di un mondo geometrico, cattivo, violento, con un sorriso falso.
un film disperato in cui si cerca una via d'uscita alla rassegnazione e al dolore.
merita molto, promesso - Ismaele
QUI il film completo, con sottotitoli in
inglese
Un ragazzo vive un'esistenza alquanto
strana con la madre, in un'austera città dove non identificati altoparlanti
fanno proclami e annunci bizzarri. Il rapido declino della popolazione è
causato dall'uccisione di uomini che vengono usati come carne. Sulla scia di un
tentativo di suicidio, il ragazzo viene sottoposto ad una dura riabilitazione
nella scuola statale. Più tardi lo vediamo come membro produttivo della società
adulta, allontanato dalla moglie e che lavora per un'organizzazione senza nome,
dove sottopone altri dipendenti ad una serie di prove allucinanti e di
umilianti prestazioni.
Dès les premières images, Carré Blanc nous fascine visuellement: le sens
du cadre, le soin porté à la composition avec le rôle important joué par les
formes géométriques (lignes ou parallélogrammes) ou le ton monochromatique
contribuent en effet à créer un univers particulier et aussi froid que le monde
dépeint (celui que pourrait devenir le notre). Dans ce
monde, les relations personnelles sont réduites au minimum, la compassion
n’existe plus, le bon sens individuel est annihilé par la peur (ou le devoir,
qui deviennent presque synonymes), et le moindre excès de confiance (surtout en
groupe) peut dériver vers des excès incontrôlés.
Ambitieux par sa forme et son thème, ce premier
film n’est pour autant pas exempt de défauts, principalement en raison d’un
message manquant parfois de subtilité. Jean-Baptiste Leonetti ne
se contente pas de poser des questions intéressantes (sur la société, la
hiérarchie, l’obéissance, la domination, le libre arbitre), mais a tendance à
imposer ses réponses, ce qui entraîne le film vers des excès de manichéisme
facile…
…No es una película fácil y exige al espectador una
dosis de esfuerzo, ya que el director se esmera en contruir una imagen de la
extrañeza, a partir de un estilo libre indirecto, que combina en una misma
energía lo objetivo de la exposición, la descripción de lo que la imagen
muestra con distancia y desafecto, junto con lo subjetivo de los protagonistas,
el dolor interno ante la toma de conciencia, especialmente de la mujer. También
le requiere que deposite tras de sí cierta carga cinéfila que le permita
descodificar mejor los ricos contenidos, donde casi prácticamente una imagen se
corresponde con un concepto. Además arriesga al límite, ya que su protagonista
no cuenta con ningún tipo de heroicidad. Es un ser estático e inmovilizado que
no dejará ni un resquicio para el mensaje esperanzador, conforme la voluntad y
la fuerza del hombre pueden combatir el injusto régimen social. Además se
desprende de los elementos del cine de acción o del cine negro, tan
característicos dentro de la ciencia ficción más cyberpunk, como
si formasen parte de un esqueleto que permita al espectador agarrarse con
firmeza y conducirse cómodamente ante la narración. No hay nada de ello, aparte
de que es un circunloquio que siempre está apuntando al fuera de campo, aquello
que no se dice pero que deja su huellas en el panorama yermo y desolador. Un
vacío ontológico terrorífico que nos deja en un estado consternado…
…Filmer
l’absence de vie, la déshumanisation généralisée, implique un travail de
composition qui, loin d’être fantastique, imagine une société poussée à son
paroxysme dans l’indifférence et la conformité. On est interpellé par certaines
scènes comme ce gardien de parking qui tient une mitraillette en plastique
assis dans le canapé de son salon, mais surtout par la violence sournoise ou
affichée émanant de ce film. Carré Blanc est quasiment photographique : lisse,
teinté, sombre ou éclairé par la lumière artificielle. Cet esthétisme des plans
forge ce côté atypique du film qui se démarque de tout ce qui peut se voir à
l’écran. Ni le jour – toujours blême – ni la vie, n’ont ici de droits d’entrée.
On
est surtout touché par cette métaphore de la société qui ne laisse parfois pas
de choix de liberté et cloisonne les êtres dans des vies monotones en perdant
de vue certains rêves. L’ours polaire vit dans un monde glacé en perdition.
Mais lui n’a ni froid, ni peur. Peut-être sommes-nous des êtres à sauver avec
autant d’urgence ? Du moins faut-il tendre vers cette absence de conscience
pour garder pureté et douceur…
…Techniquement, la perfection du film est
impressionnante. Le moindre plan, travaillé à l’extrême tant au niveau du cadre
que de la lumière, est un bijou esthétique et froid. Comme dans l’œuvre de
Stéphane Couturier, où chaque photo vide est à habiter, le spectateur doit se
confronter à ce monde agonisant où l’homme est devenu un loup, ou plutôt un
ours carnassier. Cependant, aucune anarchie dans cette société. Au contraire :
le monde du travail, la famille, les relations sociales, filiales, amoureuses
atteignent un paroxysme de perfection qui confinent à l’aliénation. L’Autre,
devenu cet Étranger de Camus, ne mérite même plus la violence que l’on décharge
sur lui, aveuglément. La métaphore du « monstre-à-voir » ou des
« ours » divise l’humanité entre ceux qui sont restés humains, et
ceux qui se sont vendus sans même le savoir, par instinct de survie. Le mode de
fonctionnement est l’injonction lente, la suggestion doucereuse plus virulente
qu’un ordre…
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