in un paese nel quale l'impresa ha finito i soldi, e solo poche case sono state costruite e abitate succedono un bel po' di cose strane, un po' Tati, un po' fantascienza, famiglie infelici, bambini in fuga dalla famiglia, nascondigli sottoterra (prove per Borgman), i miracoli, le corna, in quel villaggio c'è il mondo.
cercatelo e guardatelo, vi stupirà - Ismaele
cercatelo e guardatelo, vi stupirà - Ismaele
In una cittadina olandese
degli anni '60, che sembra un villaggio western, brulicano personaggi
inquietanti: dal postino che legge la corrispondenza di tutti all'autorità
pubblica che gira armata con un fucile da caccia, fino al macellaio erotomane.
L'insieme viene osservato attraverso lo sguardo del figlio adolescente di
quest'ultimo, un adolescente che si identifica con Lumumba, figura di primo
piano della rivolta indipendentista del Congo Belga.
L'inconfondibile registro
cinico-grottesco di Alex Van Warmerdam (il regista del capolavoro Il vestito) viene messo a servizio di
un'analisi spietata dei rapporti di vicinato. Con sequenze che stanno tra le
coreografie da musical e gli elementi fiabeschi, il regista olandese ci
consegna un ritratto corale spietato e straniato di una piccola comunità
voyeurista, rappresentata da individui sordidi e infingardi. L'assemblaggio dei
tanti personaggi però non riesce fino in fondo e nella seconda parte il film
perde mordente, finendo con l'esaurire le risorse migliori e avvitandosi su se
stesso…
When you're watching an Alex van Warmerdam movie you know you're to get
something interesting and unusual. He always fills his films with a large
amount of surrealism but at the same time knows to keep his films accessible
and watchable for the main stream public. It might very well be true that this
movie is his best known and most appreciated movie.
It's not the type of movie with a clear point or purpose but this doesn't
prevent this movie from being simply an enjoyable one to watch. This movie is
mostly so fun to watch due to its many eccentric characters and unusual
settings.
The entire movie is set in an housing development, that consists out of one
long street, without pavement on the road, with a school and butcher shop. At
the end of the road there is a bus-stop and an artificial planted small forest.
This is their entire world. It's set in the '60's, which of course also gives
the movie a certain atmosphere but really this movie could had also easily been
set in modern time and it just wouldn't make that much different to the story
or any of its characters.
The movie is filled with lots of eccentric characters. Every characters has
somethings strange or unusual around him or her, some more extreme than others.
It are mostly this quirky little aspects about each and every character that
makes this movie such a fine comedy, since its not a movie with an awful lot
amount of dialog and its also a rather slow moving movie, with long stretched
shots…
Anni '60, Olanda: in un aborto di quartiere residenziale sorto in
mezzo al nulla, campionario di varia umanità: il postino indiscreto
(interpretato dal regista), il macellaio in fregola con moglie casta sulla via
della santità, la guardia forestale miope e sterile... Commedia nera in cui
l'assurdo va a braccetto con la satira: la "gente del nord" del
titolo è limitata, meschina, razzista, oscillante fra sessuofobia e sessomania.
Si salva solo un ragazzino che, per trovare un eroe in cui immedesimarsi, se lo
deve andare a cercare in Congo. Film felicemente spiazzante, sorprende e
diverte.
… Film de groupe, davantage que film
choral, Les habitants évolue sur un ton et une forme
étranges, difficiles à saisir et classer, entre la rigueur burlesque des cadres
d’un Tati et un regard parfois quasi-documentaire sur des vies individuelles
dotées chacune de leur singularité. Alex van Warmerdam – précurseur en ce sens
d’un Kaurismaki ou d’un Von Trier – expérimente un emploi trouble du studio et
du décor naturel, dont les codes se modifient au fur et à mesure que la
psychologie collective de la ville évolue. Le personnage le plus important
des Habitants est peut-être l’espace, qui conditionne
la mentalité du groupe et crée une forme de huis-clos organisé selon des règles
originales. De manière paradoxale, les espaces faussement
« naturels » (la forêt) se révèlent les espaces de l’enfermement et
de l’intimité, en ce qu’ils sont riches de creux et de recoins obscurs, quand
les lieux d’habitation, troués de larges fenêtres et bouchés par le vis-à-vis,
sont précisément ceux où l’on peut soi-même observer et être observé…
… Reposant sur une galerie de personnages
excentriques et assez peu attachants, extrêmement économe en mot, très stylisé
- à la limite de la préciosité - dans sa direction artistique comme dans sa
narration un peu abstraite, rythmé sur un tempo plutôt lent mais composé d’une
succession de petits morceaux de bravoure, et habillé d’une bande-son qui
n’épargne ni les silences dérangeants ni les dissonances, Les Habitants pourra désarçonner, et il sera aisé
aux déçus de l’évacuer du revers d’une expression péjorative du type "cinéma
poseur" ou "arty". Il aura toutefois, à sa manière et aux côtés,
par exemple, d’un Aki Kaurismaki, contribué aux débuts des années 90 à
l’émergence d’un courant du cinéma nord-européen, habité par un véritable
regard sur le monde et une volonté constante de composer des images fortes et
insolites. A cet égard, il mérite indéniablement la (re)découverte.
…Assez difficile à définir, Les Habitants est une comédie surréaliste
empreinte d’un bel humour légèrement teinté de noir : insolite, baroque,
fantaisiste, original, saugrenu,… tous ces adjectifs peuvent s’appliquer au
film et, surtout, à ses personnages. Il y a de belles trouvailles, l’écriture
est précise et on comprend aisément que la préparation ait nécessité de
nombreux mois. Au-delà de l’humour, Alex van Warmerdam porte un regard sur
notre faculté à vivre ensemble, il oppose le monde de l’enfance et le monde des
adultes, ou plus exactement fait un parallèle entre les deux. Le réalisateur
utilise l’excentricité pour mieux faire ressortir certains traits de caractère
qui peuvent s’appliquer à tout un chacun. La photographie est assez belle, très
épurée et aux couleurs vives. Les Habitants donne
vraiment envie de découvrir les autres films de ce cinéaste néerlandais.
Nessun commento:
Posta un commento