attori che hanno gli stessi nomi nel film e nella vita vera, in una storia di amore (e protezione) di fratello e sorella, cresciuti forse senza genitori, e di solidarietà, pur nell'asprezza della vita.
mi ricorda un po' l'Amir Naderi a New York, grandi entrambi.
da vedere - Ismaele
Alejandro ha
dodici anni,ma non è un ragazzino come tanti, è molto più adulto della sua
età. Lavora in un chop shop (una specie di carrozzeria abusiva in cui si
riciclano anche i pezzi di ricambio prendendoli da macchine rubate) situato in
una di quelle strade fatte di fango che si allagano alle prime gocce di pioggia
nel cosiddetto Iron Triangle del Queens ironia della sorte a due passi dal
salotto buono di New York, quella Manhattan che si intravede al di là del fiume…
…Bahrani’s
camera lives in their lives. There is no false sentiment in his story, just a
fascination with these characters. The area is across the expressway from Shea
Stadium and in the LaGuardia flight path, but seems to be in another world than
the United States. And yet the ingenuity and improvisation of this brother and
sister forces the Iron Triangle to support them, sometimes by any means
necessary. Now we have an American film with the raw power of “City of God” or
“Pixote,” a film that does something unexpected, and inspired, and brave.
L'Amérique,
le pays de toutes les opportunités. Une fois de plus, après son premier film
remarquable Man Push Cart, le réalisateur Ramin Bahrani interroge ce mythe avec une virulence,
qui se manifeste moins par le ton, presque poétique ici, que par un attachement
fort au réalisme. L'intérêt
du cinéaste envers les exclus de la société de consommation et d'aisance
matérielle est d'ailleurs si grand, qu'on serait tenté de rapprocher sa
démarche du mouvement néo-réaliste italien de la fin des années 1940. Comme
dans les films de Vittorio De Sica ou de Roberto Rossellini, le héros
entreprend chez Bahrani une lutte constante contre la misère sociale, qui
finira forcément par l'engloutir corps et âme...
Présenté à la Quinzaine
des réalisateurs 2007, « Chop Shop » est un film social américain qui
malheureusement fleur le déjà vu, par sa vision à hauteur d'enfant de problèmes
d'intégration et de rapports raciaux. On pense forcément à des films comme
« Raising Victor Vargas » où l'enfance se télescope avec les
difficultés sociales, mais aussi la liberté et les possibilités d'une vie
d'adulte (sexualité, argent...).
A la limite du documentaire et servi par des acteurs non professionnels, « Chop Shop » nous conte un éveil à la réalité et un apprentissage du courage et du positivisme au quotidien qui s'avèrent plutôt convaincants. Cependant, on se retrouve en milieu connu, récit notamment de la vie en bidonvilles (ici remplacé par le fond d'un garage) et des nécessaires arrangements pour s'en sortir, ramenant la dignité et la morale à des arguments secondaires. Au final, rien de bien nouveau, ni sur le fond, ni sur la forme.
A la limite du documentaire et servi par des acteurs non professionnels, « Chop Shop » nous conte un éveil à la réalité et un apprentissage du courage et du positivisme au quotidien qui s'avèrent plutôt convaincants. Cependant, on se retrouve en milieu connu, récit notamment de la vie en bidonvilles (ici remplacé par le fond d'un garage) et des nécessaires arrangements pour s'en sortir, ramenant la dignité et la morale à des arguments secondaires. Au final, rien de bien nouveau, ni sur le fond, ni sur la forme.