Luc Moullet, appassionato ciclista, filma una specie di gara per arrivare al valico di Parpaillon (2.783 metri), una salita durissima.
vediamo decine di atleti, ognuno con aspettative diverse, e le loro avventure, abbastanza divertenti.
un film unico, non deluderà i curiosi.
buona (sudata) visione - Ismaele
QUI il film completo, con sottotitoli in spagnolo
Reconnu comme l'un des cols les plus difficiles des Alpes du
Sud, le Parpaillon a abrité, durant vingt ans, un rallye annuel rassemblant des
dizaines de cyclistes amateurs. Sept ans après la disparition de cet événement,
Luc Moullet le met en scène dans un long métrage qui flirte avec le
documentaire où ses passions de la montagne et du vélo se rencontrent enfin.
Construit tel un hommage discret à Alfred Jarry, Parpaillon montre toute la réalité et la complexité
d'un sport partagé entre vifs élans de solidarité et compétition acharnée. À
travers une galerie de personnages pittoresques, le cinéaste crée un troublant
miroir de notre société en croquant des héros à la fois fragiles, narcissiques
et altruistes. Luc Moullet cherche toujours à dénoncer mais il conserve, de
bout en bout, une affection profonde pour des protagonistes qu'il regarde avec
tendresse et dérision. De découvertes en retrouvailles, la finesse des
dialogues et des situations démontre l'importance de l'image, ainsi que la soif
de performance qui habite perpétuellement l'humain.
…Le col du Parpaillon - dont Moullet suit l'ascension à l'occasion d'un rallye
annuel - est réputé comme étant avec ses 2 637 m le plus dur des Alpes. C'est
une route sauvage, non goudronnée, ce qui permet au cinéaste de filmer un
paysage d'avant l'ère de l'automobile (qui en prend pour son grade durant tout
le film). Le film est construit sur une série d'instantanés : lutte des
cyclosportifs et des cyclotouristes, député suivi par une équipe de télévision,
tricheurs en tous genres, compétiteurs acharnés ou paisibles promeneurs. En
passant d'un personnage à un autre, Luc Moullet montre qu'existent dans cette course aussi
bien la solidarité que les coups bas, l'instrumentalisation que la passion du
sport, le plaisir que le défi... bref, que cette course reflète ce qu'est notre
société…
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