uno dei tanti film, alla fine del mondo, in un faro su un'isola deserta e, non sempre, disabitata.
il guardiano del faro, un essere simil umano, una donna dalla pelle fredda, e un misuratore dei venti che deve fare una ricerca per un anno.
il misuratore ha la sua casetta, ma dura poco, e allora bisogna ricorrere alla convivenza forzata al faro.
ma le notti non sono tranquille e quegli esseri che invadono l'isola possono vincere ogni volta.
loro chi sono?
buona (inquieta) visione - Ismaele
…Es quizás la iluminación lo que más llama la atención
de La piel fría, un film que apuesta casi todo al negro de la noche
cortado por el haz de la linterna de la torre del faro, de las llamas del fuego de algún que otro
incendio o de las velas que identifican a los belicosos enemigos. El rojo solo
señala la sangre que baña algún que otro rostro cansado y las heridas que dejan
en los cuerpos las balas interminables que son disparadas en los tiroteos…
...Prodotto strano e poco definibile da categorie
ben determinate, Cold Skin – La Creatura Di Atlantide è tuttavia nel complesso
un lavoro riuscito, soprattutto grazie all’immaginario che Gens è capace di
concretizzare e per le ottima performance del trio di protagonisti, Oakes, Stevenson e la Garrido.
il film, girato nel 1959, è uscito in sala solo due anni dopo.
sembra un documentario, in realtà gli attori interpretano se stessi , e improvvisano sotto l'occhio vigile del regista.
in una classe di francesi e africani, in un liceo, ad Abidjan, in Costa d'Avorio gli studenti delle due "etnie", i colonizzati e i figli dei colonizzatori, pur essendo nella stessa aula, a malapena si rivolgono la parola, i due gruppi hanno un muro invibile e fortissimo che li separa.
l'esperimento del regista è quello di vincere i solidi pregiudizi, e provare a fraternizzare come compagni e compagne di classe, senza nessuna paura.
il film è molto interessante e si può dire che è una scommessa vinta.
In this feature, Rouch documents a week in the life of a half-dozen Nigerians who have come to Treichville (seedier quarter of Ivory Coast capital, Abidjan) to seek a better life and dream of moving into the ritzy Plateau section whose nearby opulence mocks them daily.
To further stoke their hopes, American nicknames are adopted: from Edward G. Robinson (real-life Oumaru Ganda) through Dorothy Lamour (charmingly rendered by Mademoiselle Gambi) but the stark reality of struggling to make 20 francs a day as general labourers soon sets in. The Chicago of Africa is most certainly not the land of milk and honey.
Seen in 2018, the notions/issues of Islam and alcohol are as relevant then as now, as is the idea of relocating to a major urban centre bringing happiness and riches. Hearing the line, “We’re in a shit-hole” has an ugly connection with the current president of the free world…
Rouch combines his own narration (helped by Ganda) with the trials and tribulations of his engaging troupe. In its day, the frankness and honesty must have surprised some and caused others not to feel so alone in their efforts to move ahead in life.
…Le jeu s’organise alors autour d’une sorte de thérapie collective. Le shaman du film Les Maitres fous se mue ainsi en professeur/psychanalyste d’un psychodrame qui redéfinit l’interaction entre le sujet et l’enquêteur. « Le cinéma ne peut-il pas être un des moyens de briser cette membrane qui nous isole les uns des autres, dans le métro ou dans la rue, dans l’escalier de l’immeuble ? » questionnait Edgar Morin en parlant de cinéma-vérité[1]. En passant devant la caméra avec son sujet, Rouch renonce sciemment à la position confortable, neutre et hiérarchisée de l’anthropologue traditionnel, il considère que sa caméra est « un passeport qui ouvre toutes les portes et rend possible toutes sortes de scandales ». L’improvisation qu’il introduit comme le socle du jeu, repose sur les pistes qu’il souffle à l’oreille de ces sujets/acteurs : lors d’un débat politique, il propose avec une innocence feinte de parler de l’Apartheid qui fait rage en Afrique du sud, manière détournée d’évoquer le « scandale » – une politique de « développement séparée » en partie basée sur la couleur – qui sévit également en Côte d’ivoire, ou par extension dans la classe, sans jamais l’évoquer frontalement. Une fois le processus enclenché, Rouch se place plus en retrait, l’acteur en oublie la caméra, et la discussion ravive naturellement les braises encore rouges du processus de décolonisation que connaît l’Afrique des années 1960. Rouch effectue une descente au niveau de son sujet/patient pour analyser/soigner ses névroses, faire resurgir une substance d’inconscient. Le film propose, par là-même, une définition partielle de ce que Morin et Rouch nommeront dans Chronique d’un été le cinéma-vérité : un sociodrame, où « le jeu a valeur de vérité psychanalytique ».
Dans le cas de La Pyramide humaine, l’intérêt immédiat ne se situe pas du côté de l’innovation technique propre au cinéma-vérité[2], mais bien de celui de l’implication du cinéaste et des protagonistes filmés qui, loin d’être passifs ou oublieux de la caméra, s’en servent pour laisser émerger leur « vérité profonde, […] la sève même de leur vie ». La quête de vérité s’ancre comme la finalité de l’expérience commune. Pour l’anthropologue, il s’agit de saisir la vérité afin d’en laisser les traces d’archives à l’usage des générations futures, d’œuvrer pour un lendemain meilleur, mais aussi de rendre entièrement la parole au sujet.
Nous constatons également que la recherche collective s’inscrit pleinement au cœur d’un rapport à l’altérité. Cet enjeu s’impose discrètement comme la condition préalable à la constitution de sa propre identité : le jeune cherche son propre soi dans le second et l’identité du jeune se forge par son adhésion au groupe. Mais cette interaction n’est pas unilatérale, et touche tout aussi bien l’instigateur du jeu. Jean-Luc Godard, qui désignait Rouch comme l’une des figures tutélaires de la Nouvelle Vague[3], disait une chose essentielle au sujet de l’alter ego : « (…) En résumé, en appelant son film Moi, un Noir, Jean Rouch, qui est blanc tout comme Rimbaud, déclare, lui aussi, que Je est un autre ». Le réalisateur prend acte des possibilités qu’offre ce nouveau cinéma, pour s’emparer d’un rôle incorporé à sa personnalité sociale et le jouer devant la caméra : le maître d’œuvre.
UNE ANTHROPOLOGIE DE LA MANIPULATION
Drôle de formule que celle de cinéma-vérité qui pour provoquer le surgissement du réel a recours à sa manipulation, sa dénaturation. « Le cinéma lui-même peut s’appeler cinéma-vérité, d’autant plus qu’il aura détruit tout modèle du vrai pour devenir créateur, producteur de vérité : ce ne sera pas un cinéma de la vérité, mais la vérité du cinéma », précisait Rouch. Le réel, l’objectivité, la vérité sont des données que le réalisateur parvient à extirper de l’entre-deux de la juxtaposition entre fiction et documentaire. La pensée surréaliste jalonne La Pyramide humaine dans lequel sont mises en perspective des réalités parfois contradictoires ouvrant à de nouvelles associations, de nouvelles lectures, une « surréalité ». Suivant cette idée, le réalisateur introduit un élément poétique faisant basculer le film vers un récit plus enchanteur grâce à la récitation du poème d’Eluard, La Pyramide humaine. Ces vers, comme un « poison merveilleux », contribuent à donner à l’expérience une dimension théâtrale et lyrique aux antipodes de la discussion politique citée plus haut. De même, la superposition du commentaire sonore et de l’image filmique poursuit l’idée d’une juxtaposition : la voix-off, synchronisée a posteriori sur les rushs, s’ouvre comme un second discours et donne au spectateur l’occasion d’une nouvelle distanciation à ce que montre l’image. L’image, elle aussi, est constamment démentie : la mise en scène est un tout hétérogène qui saisit sobrement la vie de classe suivant l’exposé classique de la démonstration anthropologique (plan quasi fixes/statiques filmés à l’épaule, champs-contrechamps), puis expose quelques captations de rites (danses sur les « typiques » africains), avant de filmer de manière plus virtuose l’immense épave d’un navire échoué sur la plage (panoramiques, plan-séquences).
La Pyramide humaine se place dans la filiation de la modernité cinématographique en procédant à la crise de la fiction admise comme réel : il s’agit de révéler la nature mimétique du cinéma, son besoin de vraisemblance à la réalité, le réalisateur renonce à placer la caméra comme frontière invisible entre l’enquêteur et le sujet, il en fait un « stimulant psychanalytique » vecteur d’interactions, producteur d’effets, de « scandales ». Ce geste pose, par ailleurs, les limites de l’expérience et de l’entente mutuelle avec le spectateur. Il nous faut regarder à la construction du récit pour bien saisir que cette démystification du cinéma constitue un préalable dans cette quête de vérité…
il film inizia con uno schermo nero per alcuni minuti e allo stesso modo finisce.
le musiche di Mica Levi sono perfette, aggiungono angoscia e terrore in questo film d'orrore (quotidiano, sorridente, felice)
e quei rumori, spari, urla di dolore, latrati dei cani, dall'altra parte del muro sono ignorati, qualcosa di naturale, come un tuono in lontananza.
il film è a tratti insostenibile, toglie il respiro, stai male.
il film è straordinario, il non detto, il non visto si fa sentire, si fa vedere, questo è un film che sta negli occhi di chi guarda.
una critica che posso fare, Jonathan Glazer mi perdonerà, quei pochi istanti nel museo del campo, oggi, sono didascalici, sono forse un di più, tutti abbiamo già capito tutto.
e quelle buste piene di vestiti che arrivano dal campo, che cosa terribile, e quelle minacce di morte della padrona di casa a una povera serva ebrea, come se nulla fosse*.
il film riesce a mostrare, a trasmettere non solo la banalità del male, ma anche il Male vero e proprio.
un film da non perdere, anche se farà soffrire.
buona (al di qua del muro) visione - Ismaele
* Malcolm X (qui) parlava del negro da cortile e del negro da campo, nel film ci sono gli ebrei da cortile (e da casa) e gli ebrei da campo (di concentramento), niente di nuovo sotto il sole.
ps: il muro, come non pensare al muro costruito dagli israeliani, di là il genocidio, lo sterminio, le distruzioni, la colonizzazione della terra e del popolo palestinese, al qua l'ordinata vita degli israeliani, allegra, ordinata, senza proccupazioni, se non quella di opprimere nel modo più inumano e burocratico il popolo palestinese, tutti e ciascuno, al di qua del muro a comandare c'erano i nazisti, adesso i sionisti.
e come allora le nazioni democratiche sanno cosa accade al di là del muro, lasciano fare e appoggiano ("si costerna, s'indigna, s'impegna
poi getta la spugna con gran dignità", direbbeFabrizio De André),poi, forse, faranno un museo.
come dice Malcolm X (qui) "la democrazia è ipocrisia"
…La zona d’interesse è un’opera che sposta gli
equilibri, che si giova di quanto il cinema – e non solo – ha detto/documentato
sull’Olocausto (con le vette rappresentate da Schindler’s list e Il pianista,
scostamenti di campo come Il bambino con il pigiama a righe) per fare un paio di
passi in più che gli spalancano praterie da (far) solcare. Levigato in
superficie e perturbante nelle viscere, estremo e rigoroso, con poche parole e fatti,
ma più che sufficienti per togliere/sgretolare certezze, con una produzione di
effetti collaterali situate ai massimi storici.
Tra stati d’animo imperturbabili e la tragedia che si consuma alle
loro spalle, ordini da eseguire e obiettivi da centrare, immagini pubbliche e
private (con quello scarto che si fa solitamente fatica a
decriptare/accettare), assunti e controcampi, angosce e alienazioni, con
stimolazioni sensoriali che non conoscono confini (dinamiche riprese con camera
termica, un paio di oscuramenti visivi, uno squarcio che conduce in un’area
museale rimandando all’imprescindibile conservazione della memoria) e un
indotto tanto sterminato (nei fatti) quanto variabile (a seconda della singola
sensibilità e alla volontà di guardarsi dentro).
Di qua aiuole fiorite, piscina, serra di piante tropicali, stalla per
il cavallo di razza a cui il padrone parla con affetto,
Il buio oltre la siepe, di là.
Glazer sceglie il buio:
all’inizio il titolo sfuma in lentissima dissolvenza, segue schermo nero per
lunghi secondi, quindi un cinguettìo rompe l’angoscia.
Stessa cosa alla fine, schermo nero e il rumore assordante, cupo, dei
suoni di cui Tarn
Willers e Johnnie Burn disseminano il film, un mix che solo il paesaggio sonoro dell’Inferno
di Dante può eguagliare.
Immersa nel nero la villa di Rudolf Höss (Christian Friedel), grigia
costruzione severa anni quaranta, ampia metratura e confort ideali per una vita agiata in cui crescere
i figli secondo i dettami della mistica nazista e della devozione alla patria,..
…La zona
d’interesse utilizza la suggestione e il suono – ciò che il regista
definisce «male ambientale» – per evocare come gli esseri umani possano
considerare l’uccisione metodica di altri esseri umani come un rumore di fondo
nelle loro vite piuttosto che una tragedia profonda. Mentre le pittoresche
scene domestiche si svolgono in giardini soleggiati e in sale da pranzo
splendidamente progettate, il suono dei cani che abbaiano, degli spari e delle
urla si intreccia con la colonna sonora. L’autore ha anche deciso di far iniziare
il film con una lunga sequenza di schermo nero, accompagnata solo dalla colonna
sonora atonale di Mica Levi. «Volevo che gli spettatori si rendessero conto di
essere come sommersi», spiega Glazer, riferendosi al vuoto che accoglie gli
spettatori prima di passare alla famiglia Höss che fa un picnic in riva al
lago. «Era un modo per sintonizzare le orecchie prima di sintonizzare gli occhi
su ciò che si sta per vedere. C’è il film che si vede, e c’è il film che si
sente»…
Sette abitanti residenti. Quasi tutti anziani, la maggior parte uomini, e nessun bambino. La strada per Badde Suelzu porta solo a Badde Suelzu. Si ferma dove si trova la piccola chiesa del villaggio, il punto più alto del paese. All’orizzonte le pale di quello che è uno dei più grandi parchi eolici d’Europa. In passato Badde Suelzu era un paese con oltre 70 abitanti. Ma oggi si avvia all’abbandono: alcuni abitanti sono morti, altri si sono spostati altrove. C’è chi è andato via per scelta o per necessità. Ma questi sette sono rimasti e sono decisi a rimanere fino alla fine. Com’è un paese abbandonato, poco prima di essere abbandonato? Come si aspetta la fine?
per quasi tutta la durata il film è normale, niente di nuovo sul fronte dei film di sopravvivenza, quello che colpisce di più è, dopo la salvezza, il silenzio, i sensi di colpa, l'indicibile, che è successo, necessario per la sopravvivenza.
Juan Antonio Bayona sa tenere sveglia l'attenzione e allora...
buona visione - Ismaele
ps: nel 2017 Idris Elba, in un film di Hany Abu Assad, dopo un disastro aereo, in montagna, nella neve, si salva camminando per diversi giorni, fino alla salvezza.
QUI la storia del disastro aereo sulle Ande, del 1972, su wikipedia
…La società della neve mostra la lotta sopravvivenza nell'arco di 71
giorni, fino al 22 dicembre 1972. Lo sguardo del cineasta è vicino ai suoi
personaggi, anzi convive con loro. "Per chi saranno quelle
immagini?". Le fotografie diventano determinanti come forma di cronaca
prima e di memoria poi.
Bayona gira un film efficace ma anche emotivamente trascinante dove la componente
spettacolare è importante ma è comunque subordinata a uno dei temi che
caratterizzano l'opera del cineasta, in cui l'incubo può trasformarsi in una
tragica realtà e i protagonisti devono lottare, sia fisicamente, sia
mentalmente (The Orphanage e Sette minuti dopo la mezzanotte) con i propri demoni. E il suo film regge
benissimo la durata di 144 minuti senza avere mai un attimo di cedimento.
…La stessa descrizione della scelta (obbligata) del
cannibalismo da parte dei superstiti mostra un notevole pudore nella messa in
scena: le sequenze in tal senso sono rapide e lasciano fuori campo, o sfocato,
il terribile cibo di cui gli uomini sono costretti a nutrirsi; mentre ampio
spazio viene dato a primi e primissimi piani dei personaggi stessi mentre attendono
al terribile banchetto, a evidenziarne la dolorosa repulsività. L’enfasi, più
volte ribadita, sul non sapere chi è colui di cui ci si sta
cibando, prende significativamente la direzione opposta a quella della
rivelazione esplicita e didascalica di volti, storie e nomi: Bayona sembra
suggerirci che solo lo spettatore, dal suo punto di vista privilegiato, può
ricondurre vivi e (soprattutto) morti a esseri umani e vicende reali, mentre ai
superstiti questa consapevolezza è vietata, pena la follia. Tuttavia, per il
resto, l’ottica fornita allo spettatore, in La società della neve,
è tutt’altro che fredda e distaccata: al contrario, man mano che l’orrore si
protrae, e il gruppo dei sopravvissuti si riduce, il film evidenzia in misura
sempre maggiore i legami che tengono stretti i personaggi – legami interni a
chi resta e con chi se n’è andato – trasmettendone senza mediazioni di sorta
tutto il portato emotivo e melò. Il risultato, in un film tecnicamente
impeccabile (la sequenza dello schianto dell’aereo e quella successiva della
frana sono pezzi di cinema di grande valore) è un’ondata emotiva capace di
restituire consistenza e realismo al genere, affidandosi (senza lasciarsene
sopraffare) a un commento musicale di Michael Giacchino potente e ispirato.
Difficile, date le premesse e lo stretto recinto in cui il progetto si muoveva,
chiedere di più.
…La Sociedad de la Nieve es ante
todo una película de supervivencia y una celebración del esfuerzo humano en
toda regla. Una cinta que no es en absoluto complaciente, pero que junto a su
final feliz, da una reflexión sobre las consecuencias por todo lo vivido.
Espero sinceramente que Juan Antonio Bayona se alce con el Oscar por esta
película titánica, humana y de enorme belleza sobre una situación completamente
escalofriante en la que jamás desearía verme envuelto.
…L’impasto di La società della neve è
un survival movie che però si apre presto allo sviluppo
individuale, forte di una voce narrante che introduce, testimonia, accompagna,
pondera e illude prima di spiazzare (non vi posso dire altro, abbiate
pazienza). Coinvolge nella tensione perché mostra un tenace lavoro di squadra,
nel raggiungimento di una meta (visto che si parla di rugby) che appare
irraggiungibile. Il merito di Bayona è però quello di far
letteralmente immergere lo spettatore nel dramma, rendendolo claustrofobico,
privo di sbocchi. E per far questo gioca dapprima sul contrasto, poi sul
soffocamento. Da un lato mostra le enormi distese della cordigliera delle Ande
al confine tra Argentina e Cile, il paesaggio maestoso ma annichilente fatto di
un’unica candida superficie che si perde nell’immensità del paesaggio, talmente
ampio da rendere invisibile ai soccorsi anche il relitto dell’aereo. La
Natura che impone il suo peso sull’esiguità della dimensione umana.
Dall’altro, nell’angustia dello spazio necessariamente condiviso per
solidarietà verso i feriti e per tentare di non morire di freddo durante le
escursioni termiche notturne, Bayona e il suo direttore della fotografia Pedro
Luque (è uno bravo, fidatevi) cambiano totalmente gli obiettivi e strozzano la
prospettiva con un grandangolo che smette di mostrare per costringere il
pubblico a penetrare e condividere dall’interno il dramma dei superstiti.
Una scelta forte, che su grande schermo avrebbe spaccato, ma funziona lo stesso
anche sullo schermo di una tv da un po’ di pollici, se dotati di discreta
immaginazione.
Un’immersione
che diviene asfissia, in un film che punta metaforicamente a
riemergere e a conquistare spazi, fino a scavallare, a invertire la tendenza
mestamente indirizzata: una narrazione che non perde colpi in oltre due ore (12
minuti sono di titoli di coda: pazzesco) e che dopo l’abilissima costruzione
anche visiva della tensione, come abbiamo detto, e una riflessione tutt’altro
che banale sui limiti morali della sopravvivenza, si libra in uno slancio
lirico finale che non guasta, che non fa crollare banalmente la a tratti cinica
narrazione, ma sa tanto di inevitabile catarsi, giunti alla fine di tanto
penare. Loro e anche nostro. Ed è per questo che il film funziona e merita di
essere visto. Nella sestina dei migliori film in lingua non inglese del Golden
Globe (battuto da Anatomia di una caduta) e candidato per la
Spagna ai prossimi Oscar. Lo so, non vuol (più) dire niente, ma comunque sempre
meglio di un calcio nel culo.
…Ahora la fuente primordial es el
volumen del mismo título del 2009 del escritor y periodista uruguayo Pablo
Vierci y el film en sí recupera de manera prolija cada uno de los latiguillos
por los que la colisión y sus consecuencias constituyen un pivote tan tenido en
cuenta en las antologías sobre desastres aéreos, sobre dramas de supervivencia
en regiones inhóspitas y sobre ejemplos de antropofagia en las civilizaciones
recientes, pensemos para el caso en el espantoso colapso de la aeronave, que se
queda sin cola y ambas alas, en la desesperación de los protagonistas cuando
descubren que las autoridades de Argentina, Chile y Uruguay han dejado de
buscarlos a la octava jornada, todo gracias a una pequeña radio que hallaron
entre los restos, en las deliberaciones alrededor de la posibilidad de la
antropofagia, único recurso para sobrevivir sin flora ni fauna a la vista, en
esa avalancha que enterró el fuselaje partido, empeorada por una tormenta de
nieve, y en la consabida aventura de exploración en busca de ayuda, recién
consiguiéndola en el décimo día de una caminata hiper helada.
Resultaría divertido consagrarse a
la cantidad y la complejidad de problemillas que arrastra la propuesta que nos
ocupa, una coproducción entre España y Estados Unidos con algo de apoyo de
Uruguay y Chile en términos del rodaje, si uno no tuviese en cuenta lo doloroso
del episodio y su claro estatuto en la memoria cultural internacional en tanto
exponente hiperbólico de lo que el ser humano es capaz de hacer con tal de
sobrevivir, un detalle que desde ya reinstala el instinto biológico más
primario de los cuerpos -mantenerse con vida- y tira por la borda todo el
maquillaje social/ ético/ religioso/ humanista/ filosófico/ cultural del que
tanto gusta empaparse hipócritamente el grueso de los bípedos de las
civilizaciones modernas y posmodernas…
…Es una película que empieza narrando preguntas que se
supone responderá lo que veremos, como enfrentarse al mundo por uno mismo, no
solo de manera existencial, como complemento; o por lo más marcado, lo más
terrenal, sino incluso se puede entender económicamente o desde el cine social.
Se siente en ello un humanismo hacia el prójimo y al mismo tiempo proclama el
anhelo de autosuperación. El filme hace ver cuan difícil era dar el paso de
comer carne humana, pero era un paso indispensable para lograr sobrevivir, aun
cuando Nurma Turcatti (Enzo Vogrincic), un eje importante, no quería hacerlo
(aunque lo llegó a hacer). No obstante ayudó en todo y proporcionó un estado de
ánimo general, un estado positivo al grupo, como de unidad y compañerismo casi
de hermanos, de gente que se ama altruistamente, tal como anuncia el título, de
una sociedad en que todos se ayudan mutuamente, en que todos juntos salen
adelante, apoyados en las distintas propias habilidades, como aquel que arregla
la radio o aquel que sabe de electricidad, o de medicina, o se halla en mejores
condiciones físicas. Es un filme en el que se vive mucha tensión y a la misma
vez mucha fe en la humanidad. Se siente un estado de lucha más que de
melodrama, de enfrentar la adversidad, aunque había lógicos bajones anímicos,
pero no pasaba mucho y volvían a la carga, a no dejarse rendir. El presente suceso
es un canto de éxito, hasta conseguir lo extraordinario, desde gente real. Cada
momento, cada pensamiento, toma peso humano, que implica trascender como
persona, desde la esencia humana, enfrentar la muerte, que la invoca la
poderosa naturaleza; así mismo enfrentar la falta de recursos. Se trasmiten
muchas emociones, visualmente. Hay mucha sensibilidad en el ambiente, Bayona
logra mucha empatía con su versión.
gran film nel quale i silenzi, gli sguardi, le parole non dette sono fondamentali.
non ci sono gelosie, tradimenti, urla.
è un film d'amore, di amicizia, di rispetto, d'incontro, di qualche forma di felicità, di sorrisi e lacrime, di emozioni, di imbarazzi, di attese, di rinunce, di abbracci.
gli amori e le amicizie dei 12 anni sono per sempre,
la storia mi ha fatto pensare a La donna del mare, di Henrik Ibsen (per il comportamento e l'attesa e la fiducia di Arthur) e a un racconto, In
viaggio di nozze, di Javier Marías (si può leggerequi).
leggeteli, se vi va, non è tempo perso.
Past Lives è un film che merita molto, ci si immedesimi in ciascuno dei protagonisti, non è un film per indifferenti.
buona (partecipata) visione - Ismaele
…E io e te e tutte le vite per tutta la vita. Provo a
distruggere tutto, ma ricordo ogni cosa. Tutto è in frantumi e alla deriva. Una
conchiglia del mesozoico. Una penna a sfera. Un gatto che passeggia sui tetti
(è notte e piove e buio). Il processo di costruzione dell’attimo in cui. C’è
qualcosa – c’è tutto – di poetico e spaventoso in ciò che
accade, che siamo, che pensiamo, che guardandoci negli occhi forse allora posso
non morire. Qualcosa di incredibilmente primordiale e potente, eterno e sempre
nuovo. Come quando piangi e io invento mille storie per trovare casa alle tue
lacrime. Come quando mi sveglio all’alba per poterti telefonare. Come quando da
bambini eravamo i padroni dell’universo…
…Song cita Se mi lasci ti cancello,
gioca col mélo senza rimanere invischiata nelle sue ragnatele, si chiede
(forse) ogni momento se il suo alter ego ha fatto la cosa giusta. E non
contenta di avere due protagonisti meravigliosi, ne trova un terzo altrettanto
grande, con cui chiude l’ipotesi di un triangolo che in realtà non è nemmeno
tale. Per tornare a sedersi in quel bar da dove forse non è mai uscita: e
domandarci se è accaduto davvero o se è stato tutto un sogno. O se forse non
fosse, già dall’inizio, un bellissimo film.
Dopo
quattro anni di chiusura riapre un piccolo cinema da 82 posti, al centro della
città (che funziona anche come teatro).
Ha
del miracoloso, dopo la chiusura di almeno una decina di sale all’inizio di
questo secolo, la (ri)apertura di una sala, per quanto piccola, che si aggiunge ad altre quattro sale (due all'Odissea e due al Greenwich) con una programmazione di film d’essai
(quelli che non si vedono nelle multisale, film e popcorn, o viceversa, per capirci).
In
quel piccolo cinema resuscitato ho visto tanti film, e due me li ricordo più di tutti, La
banda, di Eran Korolin, e La zona, di Rodrigo Plà, nel 2007, a distanza di
poche settimane, due film grandissimi.
Se
uno non li ha visti li cerchi, non se ne pentirà.
Il
primo giorno di riapertura, il 16 febbraio, è stata una festa, sala pienissima,
interventi affettuosi e a volte commossi, fra gli interventi il ricordo di
Sergio Naitza della situazione culturale e cinematografica, delle associazioni e delle sale a Cagliari negli ultimi 50 anni. Forse si è dimenticato di citare il cinema
Sant’Eulalia e il più piccolo di tutti, il Vicoletto, pazienza, mica poteva
dire tutto in pochi minuti, e altri cinema li starò dimenticando anche io.
Però vorrei ricordare Gianni Olla, che frequentava sempre l’Alkestis.
E soprattutto Sergio Naitza ha ricordato il famoso padre Egidio Guidubaldi, una figura gigantesca in
Sardegna per la cultura cinematografica, e non solo, da metà degli anni
settanta, a Cagliari, scomparso nel 1994.
(Ho
ritrovato un articolo di Sergio Naitza su padre Guidubaldi, del 2012, su
facebook, lo trovate alla fine della pagina.)
E
poi mi sono ricordato, ma non era padre Guidubaldi che aveva fondato il
cineforum nel cinema della chiesa de Le Grazie, all’inizio negli anni settanta,
a Nuoro?
Eravamo
alle scuole medie e poi alle superiori, da 13 a 15-16 anni (poi saremmo andati da soli al cineforum), un paio di professori ci portavano a
vedere dei film che il MIM (Ministero dell’Istruzione e della Mediocrità)
vieterebbe per studenti e studentesse di oggi.
Allora
si chiamava Ministero della Pubblica Istruzione, come suona bene.
Venivano
preparate delle schede dei film, per tutti gli studenti, stampate col ciclostile,
quando la fotocopiatrice (o il fotocopiatore?) era ancora un oggetto del
desiderio.
Ho
cercato un paio di amici di allora (gli amici a quell’età sono e saranno amici
per sempre) e abbiamo ricordato qualche titolo:
Gott
mit uns, di Giuliano Montaldo
Family
life, di Ken Loach
Uomini
contro, di Francesco Rosi
Papillon,
di Franklin J. Schaffner
Rosemary’s baby, di Roman Polanski
Jesus Christ Superstar, di Norman Jewison
Tempi moderni, di Charlie Chaplin
Giordano Bruno, di Giuliano Montaldo.
Noi
eravamo ragazzini e ragazzine nella città (e provincia) additata come il regno
del banditismo e dei sequestri, in tutta Italia, ma la nostra era una vita normale e felice,
grazie anche a quei film.
Eravamo
fortunati ad avere insegnanti un po’ pazzi, e forse è così che devono essere
gli insegnanti.
Poi abbiamo avuto la fortuna che qualche insegnante ci facesse appassionare alla cultura, alla letteratura, ai libri, trasmettendoci il messaggio di Terenzio: "Sono un uomo: nulla, che
sia umano, mi è estraneo", non smetteremo mai di ricordarcene.
ma questa è un'altra storia, forse.
Intanto buona vita all’Alkestis.
Ricordo di padre Egidio
Guidubaldi – Sergio Naitza
("L'Unione Sarda" del 12 aprile 2012)
Il vulcanico gesuita per vent'anni agitò le paludose acque dello
"spettacolo".
A Cagliari inventò nuovi spazi, promosse il cineforum, occupò l'anfiteatro.
Sotto il nero cespuglio increspato delle sopracciglia, che contrastava col
bianco candido dei capelli, si muovevano due pozze d'acqua chiara: occhioni
dolci e imploranti, l'arma segreta con la quale riusciva a convincere i più
scettici della bontà delle sue mirabolanti operazioni culturali.
Arrivava in redazione a piedi, sudando e sbuffando nel clergyman,
trascinando la sua mole di pachiderma ferito. Ti guardava sottecchi, sollevava
il mento inquisitorio e disegnava con parole forbite la nuova avventura di
organizzatore di spettacolo disponendo sul tavolo carte stropicciate,
fotografie unte, fotocopie illeggibili che gonfiavano il suo fedele marsupio,
una borsa impiegatizia di pelle lucida. E alla fine puntava bonario l'indice,
ammonendo contro qualcuno e tutti, ma si capiva che lui testardamente voleva
andare fino in fondo. Dove? Al cuore delle sue sfide-utopie, progetti diventati
più grandi di lui, che riassumeva in titoli meravigliosamente colti e astrusi,
lunghi come un film della Wertmüller.
VULCANICO
Questo era padre Egidio Guidubaldi, il vulcanico gesuita scomparso nel
febbraio del 1994 a 74 anni, che per un ventennio ha smosso lo stagno paludoso
della cultura in Sardegna. Un solitario combattente oggi dimenticato, nessuno
che gli abbia dedicato una serata omaggio, un premio, una rassegna. Eppure
quanti debiti abbiamo, e Cagliari in particolare, con questo omone rustego,
paziente per spirito cristiano ma brusco nelle decisioni e nell'imperio del
comando verso i suoi giovani collaboratori. Mal sopportato dal vertice della
compagnia gesuita che borbottava a ogni sua scapestrata intrapresa, scacciato
come una mosca molesta dai politici dispensatori di pecunia pubblica che lo
associavano a un saltimbanco, Guidubaldi tirava dritto nella granitica
convinzione d'essere nel giusto. E lo era anche quando, negli anni prima della
morte, si era infatuato - complice una folgorazione per Jean-Luc Godard al
tempo di Prénom Carmen - della cultura russa, viaggiava oltrecortina, aveva
stretto alleanza con l'Accademia delle Scienze di Mosca, studiava un
parallelismo tra Dante e Aleksandr Blok, poeta dell'Ottobre sovietico,
coltivato in quattro libri, di impervia lettura e complesse teorie, ma spesso -
a parere di illustri critici - ci azzeccava pure.
LA RUSSIA
Allora, però, nessuno gli dava ascolto. E questo era il suo cruccio. Uscito
di scena come organizzatore, in pensione dall'Università (insegnava Letteratura
italiana al Magistero di Sassari) impiegava il suo tempo con cocciutaggine
sulla connection sovietica, che frequentava già nelle more del crollo comunista
e nei vagiti della perestrojka . Dalla Russia con ardore: tornava in città
euforico, una volta entrò trionfante in redazione e sciorinò, come prova del
credito acquistato a Mosca, una copia in cirillico della Literaturnaja gazeta ,
dicendo al perplesso giornalista che naturalmente nulla capiva, «guarda, qui si
parla di me». Sembrava - lo era - un Don Chisciotte: i suoi mulini a vento
erano l'ottusità del potere, la sua Dulcinea la cultura, e Sancio Panza i suoi
fedeli spettatori.
Però Braccobaldo, così era amichevolmente soprannominato, macinava idee,
dibattiti, spettacoli: andava controcorrente, non aveva paura del suo
anticonformismo che gli procurò rimbrotti dai superiori. Non venne mai sospeso
ma poco ci mancò quando difese a spada tratta Je vous salue Marie di Godard che
rileggeva l'Immacolata in chiave moderna. Il Papa condannava il film, orde di
cattolici s'accodavano al monito e lui, nientemeno, organizzava a Roma l'anteprima
nazionale, facendo accorrere la polizia per sequestrare la pellicola. E due
giorni dopo, a Cagliari, promuoveva in un salone dell'Hotel Mediterraneo
(nessuno gli aveva concesso una sala) una serata spettacolo pro Godard. La sua
foto finì in prima pagina sull'Unione Sarda, sopra quella di Papa Wojtyla:
protestò con l'incolpevole giornalista per la mancanza di rispetto che gli
avrebbe procurato guai ma sotto sotto si sentiva orgoglioso della sua
“marachella”.
Era il 1985, l'apice della popolarità e del turbinìo organizzativo. Ma già
nei dieci anni precedenti Guidubaldi aveva segnato la storia cagliaritana dello
spettacolo. Iniziò col teatro guidando la messinscena “domenicale” di testi
come Antonio e Cleopatra di Shakespeare, Aulularia di Plauto, affidati
all'anziano regista Aldo Ancis, arruolato con pacche sulla spalla.
IL CINEFORUM
Il cavallo di battaglia fu il cinema: nella saletta di via Ospedale, dure
sedie di legno cigolanti, il suo cineforum calamitò e educò al piacere del film
molti giovani. Si vedeva Nashville di Altman e tanto cinema della Hollywood di
sinistra (Scorsese, Rafelson, Penn), si proiettava Jesus Christ superstar per
dimostrare l'apertura mentale dei cattolici (e subito dopo L'esorcista ), si
scuoteva la platea con L'altra faccia dell'amore di Ken Russell e soprattutto
con La montagna sacra e El topo di Jodorowsky, film carichi di violenza
surreale e allora vietatissimi ai minori di 18 anni. Gli fu fatto notare che
aveva censurato una sequenza in cui si vedevano dei genitali maschili e lui,
lapidario: «Meglio che li tagli io, prima che li taglino a me», riferendosi al
minculpop gesuitico. Ben prima che Nanni Moretti inventasse la battuta «No, il
dibattito no», Guidubaldi l'aveva messa in pratica: a fine proiezione,
presidiava il centro della sala e microfono in mano dava vita alle sue
elucubrazioni cine-letterarie, già annunciate dalla scheda ciclostilata
consegnata alla cassa. Il pubblico scappava alla chetichella, oppure
rumoreggiava insolente e lui sollevava il tono baritonale. Più di una volta
fece sprangare le porte, intrappolando tutti nella sacra discussione.
La sua poliedrica attività non si fermava qui: scrisse un musical
sindacal-politico, Lama star , organizzò spettacoli di ballo a Sassari con
Carla Fracci, convinse il medagliato regista Orazio Costa Giovangigli, allora
ottantenne, a dirigere una messinscena dell'Inferno dantesco, prima
all'anfiteatro, poi al Colosseo: aveva tutto pronto, scene e bozzetti, pure
articoli sul Messaggero ma la soprintendenza di Roma gli negò il permesso.
INVENTORE DI SPAZI
Intanto scovava nuovi spazi: una rassegna di cinema sullo sfondo del
nuraghe di Barumini, una sulla piazza grande di Fertilia, montò uno schermo nel
cortile del Conservatorio di Cagliari, affittava l'Astoria, votato alle luci rosse,
per proiettare Pasolini creando un cortocircuito con l'abituale pubblico di
sbavatori.
Quando non aveva uditori, s'inventava l'evento. Un giorno disse di aver
istituito il premio Mediterraneo e decise che sarebbe andato al regista greco
Theo Angelopoulos. Come fare? Guidubaldi prese l'elenco telefonico di Atene,
chiamò tutti i Theo Angelopoulos: prima incappò in un omonimo violinista (che
stava incautamente per invitare) poi finalmente scovò il regista. «Venga a
Cagliari, c'è un grande premio per lei».
Non sapeva neppure che faccia avesse, chiese al solito giornalista
(stavolta esterrefatto, non perplesso né incolpevole) di indicarglielo nello
sciame di turisti sbarcati all'aeroporto di Elmas. In un francese da venditore
di souvenir Guidubaldi si scusò dicendo che il premio non era ancora pronto, lo
portò all'anfiteatro dove, sotto il flash di un fotografo raccattato all'ultimo
momento, gli mise in mano due volumi su Cagliari. Poi sul cortile sconnesso di
Sant'Eulalia per la proiezione su un lenzuolo stiracchiato di Alessandro il
Grande . Il piccoletto, educatissimo Angelopoulos dall'aria sempre più smarrita
lo seguiva come ipnotizzato, fino a quando la notte, prima di chiudere la porta
della camera d'albergo, gli chiese: «Scusi, ma lei cosa vuole da me?».
Guidubaldi non disse niente, sorrise tra l'ebete e il sornione, e si congedò.
L'OCCUPAZIONE
Questo era Braccobaldo, uno show continuo. Nonostante la flebite, il
diabete, un infarto non chiudeva mai la sua personale fucina di cultura.
Memorabile l'impegno per l'anfiteatro abbandonato all'incuria: fece irruzione
durante un consiglio comunale brandendo il suo bastone contro il sindaco
Ferrara, una volta scavalcò la cancellata e occupò simbolicamente i graniti
soffocati dalle erbacce. Un'altra ancora chiese al giornalista (di nuovo
perplesso) di accompagnarlo all'anfiteatro dove lui, per protesta, avrebbe
dormito sotto un canalone. Era una notte di luglio. Guidubaldi sgusciò dentro,
in una mano una coperta, nell'altra una pila. La figura claudicante scomparve
inghiottita dal buio, insieme alla luce sempre più fioca. Sembrava il finale de
L'albero degli zoccoli , col lanternino contadino che si spegne nella nebbia.
La fine di un'epoca, di un modo di far cultura, di una geniale follia che vien
voglia di rimpiangere.
I film votati sono stati 176. Dico la verità, il risultato finale un pò me l’aspettavo perchè, per quanto mi riguarda, non poteva che vincere quel film. Al tempo stesso mi sembrava incredibile che la cosa potesse accadere. Ma è stato invece un dominio come non si è mai visto prima, 250 punti di vantaggio sul secondo classificato, quasi una squadra che fa un campionato a parte. E in quel secondo posto ha rischiato di finirci un film microscopico praticamente nemmeno uscito nelle sale (il 95% l’ha visto in piattaforma). Era secondo fino a mezz’ora dalla fine ma il suo risultato è comunque incredibile. Vi lascio a questo lavorone e, in fondo, a qualche statistica, come mio solito. Non so davvero come ringraziarvi, è veramente emozionante la partecipazione avuta. E state pronti perchè tra non moltissimo recuperiamo il 2020, il sondaggio che saltò.