non ti annoi un attimo, merita, merita- Ismaele
…Tout d’abord, le
réalisateur évoque une fois de plus la Seconde Guerre mondiale – thème obsédant
pour qui connaît sa filmographie – et règle ses comptes avec un peuple slovaque
qui a pactisé avec le fascisme par antisémitisme primaire (le dialogue des gamins
qui se font l’écho de ce qu’ils entendent à la maison sur les juifs est assez
parlant). Uher dénonce donc la duplicité de nombre de ses concitoyens, capables
de servir le régime fasciste, tout en aidant de temps à autre les partisans qui
résistent. Enfin, le réalisateur profite de cette chronique douce-amère sur la
transformation d’un gamin en jeune homme pour se livrer à quelques belles
prouesses techniques. Il utilise ainsi un nombre conséquent de plans-séquences
avec multiples changements d’axe, tout en ayant à gérer de nombreuses actions
en même temps.
Cette réalisation très fluide est pour beaucoup dans le plaisir pris par le spectateur devant ce spectacle riche de sens. Le noir et blanc très contrasté qui a été réalisé par quatre chefs opérateurs différents fait de Si j’avais un fusil (1971) une œuvre picturale magnifique qui enchante la rétine. Une occasion supplémentaire de redécouvrir ce cinéaste majeur.
Cette réalisation très fluide est pour beaucoup dans le plaisir pris par le spectateur devant ce spectacle riche de sens. Le noir et blanc très contrasté qui a été réalisé par quatre chefs opérateurs différents fait de Si j’avais un fusil (1971) une œuvre picturale magnifique qui enchante la rétine. Une occasion supplémentaire de redécouvrir ce cinéaste majeur.
Keby
Som Mal Pusku (1972) aka If I Had a Gun is
an anti-war themed film exploring the impact of war on children. The action
takes place in a small Slovenian village where, despite the ongoing conflict
(WWII), children play soldiers, dream of adventures and get into mischief.
Vlado (Marián Bernát), a 12-year-old boy, dreams of
owning a real rifle – a rifle that would bring him the respect of his peers and
instill fear in the occupying German forces. He is disappointed when the
partisans recruit his best friend Victor (who can now have as many guns as he
wants), while he has to remain in the village.
One day
Vlado’s uncle gives him a rifle. He has to keep it hidden as the Nazi
brigades have explicitly forbidden, under the threat of severe punishment, any villager to possess a weapon that helps the partisans in any way. The
boy is excited and daydreams of how he can become a liberator of his Fatherland
– until one day a Nazi patrol sees him in the woods and, under accusations of
being a traitor, Vlado faces cruel death from a firing squad of German soldiers…
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