a parte il titolo italiano (che traduce il titolo francese in inglese, che fesseria), il film dà soddisfazione.
grandissimo, come suo solito, Vincent Lindon.
guardalo, non te ne penti - Ismaele
… Il film di Cavaye parte a
razzo con il volto segnato di Vincent Lindon che fugge con la propria station
wagon. Non si sa da chi , né da che cosa. Poi velocemente in una struttura a
flashback ci viene spiegato tutto con rapide sequenze. La felicità apparente di
una coppia borghese viene spazzata via una mattina come le altre, da
un'incursione di polizia: la donna viene portata via perchè accusata di omicidio
e viene condannata a venti anni di galera. Il marito, il Vincent Lindon di cui
sopra, non si rassegna e organizzerà un meticoloso piano di fuga. I flashback
avvicinano gradualmente il film verso un presente fatto della routine della
visita settimanale alla moglie insieme col figlio (che la tratta più o meno come
un'estranea), del dolore di lui che si è visto disintegrare la famiglia davanti
agli occhi e di lei a cui il destino ha negato anche l'affetto del figlio…
… L’intrigue va à l’essentiel : la détermination
furieuse, parfois aveugle, de Julien (à l’image de la surdité de la justice
vis-à-vis de Lisa). Le scénario est épuré comme les murs d’une prison. Ce qui
ne veut pas dire que le style est dénué d’émotion. Au contraire. Il la suscite
sans la forcer. En nous montrant cet homme seul, fragilisé, aux forces
décuplées. En nous montrant cet homme lui aussi dans une prison, celle de la
caméra, celle de sa folie amoureuse (pléonasme ou antithèse : à vous de
voir), celle de son incommunicabilité de sa douleur (avec son père, Olivier
Perrier, parfait dans la retenue et la froideur). La relation paternelle est
aussi au centre de l’histoire. Ce sont aussi deux pères qui vont très loin par
amour. A leur manière.
La musique, irréprochable ( de Klaus Badelt, qui a
notamment travaillé avec Terrence Malick et Micheal Mann) ajoute ce qu’il faut
quand il faut pour accroître la tension, déjà palpable.
Au final, un thriller sentimental que la force de
l’interprétation, magistrale, de son acteur principal (« Pour elle »
vaut donc le déplacement, ne serait-ce que pour lui à qui le film doit de
captiver, capturer notre attention et empathie), la vigueur, le rythme et
l’intelligence du montage rendent haletant, nous faisant oublier les
invraisemblances du scénario, croire et excuser toutes les folies auxquelles
son amour (le, les) conduit. Un premier long particulièrement prometteur…
eh eh vedo che hai scoperto il posto dove ho immagazzinato molto del mio materiale passato...leggendo mi pareva uno stile familiare...
RispondiEliminati ricordo da qui (dove avevo lasciato un commento)
RispondiEliminahttp://www.film.tv.it/film/40355/non-e-ancora-domani-la-pivellina/
Figurati , son contento! E'un onore per me essere apprezzato per qualcosa che ho scritto...
RispondiEliminawe are in for it :)
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