martedì 29 luglio 2014

Akibiyori ("Tardo autunno" o "Giorni sereni d'autunno") - Yasujiro Ozu

uno degli ultimi film di Ozu, a colori.
la storia è semplice, una figlia non pensa a sposarsi, per fare compagnia alla madre vedova.
gli amici del padre, un terzetto da Billy Wilder, tramano per far sposare la madre con uno di loro, vedovo anche lui, ma le cose non vanno per il verso giusto, ma poi tutto si sistema.
come una slapstick comedy, a tratti, al ritmo di Ozu.
pochi movimenti della cinepresa, ma Ozu è sempre un bel vedere.
ha il segreto della semplicità, del ritmo, lento, della profondità delle cose semplici.
cercatelo, non ve ne pentirete - Ismaele









dans Akibiyori / Fin d’automne, c’est une veuve nullement encline à se remarier qui laisse elle aussi planer le doute un moment pour que sa fille se décide à franchir le pas décisif.
Cette intrigue principale, qui doit occuper tout au plus un tiers du film, est traitée avec une simplicité, une franchise récusant toute sensiblerie et prenant soin de ne jamais brouiller la perception. L’émotion qu’elle parvient à susciter est donc d’autant plus forte qu’elle reste très contrôlée. Elle doit beaucoup aux deux magnifiques actrices que sont Yoko Tsukasa, touchante de droiture fragile, et la radieuse, l’immense Setsuko Hara, qui du rôle de la fille dans Printemps tardif passe ici à celui de la mère.
Mais dans le cinéma d’Ozu la distinction entre rôle principal et secondaire est peu pertinente et bien d’autres personnages existent à part entière dans cet univers où les rituels sociaux occupent une si grande place (la cérémonie commémorative du début, le mariage, mais aussi les visites de courtoisie ou les réunions arrosées dans les bars) et où le spectateur lui-même se sent bientôt chez lui au milieu de visages devenus immédiatement familiers…

As important as the actors are, Ozu’s distinctive use of interior spaces is every bit as crucial. The lines, the lighting, the discreet placement of objects around the perimeters and in the forefront of his frames… these technical details seem like eccentricities to the novice, but become sources of a peculiarly comforting form of inspiration as we allow ourselves to be drawn into the environments Ozu presents on the screen...

L'humour est ainsi très souvent présent par l'intermédiaire du trio de quinquagénaires, tous trois amoureux de la même femme (la mère) et qui cherchent d'une certaine manière à assouvir leurs désirs que par personne interposée. Par sa forme, le film est enchanteur avec les superbes plans fixes, très construits (1), caractéristiques du style d'Ozu et une belle utilisation de la couleur. Au delà son apparente légèreté, Fin d'automne est un film vraiment admirable.

The film is essentially a simple story about three men who decides to play matchmaker for the daughter of their late colleague who is reluctant to leave her mother. When one of the men decides to pursue the mother since she is a widow and he’s been a widower for years, it causes some tension between mother and daughter as the latter has been reluctant to the idea of marriage despite the prospects she has. It’s a film that just doesn’t explore the ideas of traditional customs but also the sense of reluctance from young people to leave their parents and go into the world of marriage as there’s also some cynicism towards the subject…
da qui

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