sabato 16 febbraio 2013

Iklimler (Il Piacere e l'Amore) - Nuri Bilge Ceylan

una coppia che tramonta, immagini bellissime che valgono mille parole, i  dolori di Isa e Serap li conosciamo benissimo, cose che capitano a noi o a qualcuno che conosciamo, Isa e Serap sono noi.
i film di Nuri Bilge Ceylan sono dei (piccoli e grandi) gioielli e anche questo è da non perdere - Ismaele



La forma filmica è piena di senso: dal campo lungo al primissimo piano, passando per una varietà di stadi intermedi, Il Piacere e l'Amore ci racconta la posizione di un personaggio rispetto all'altro, senza bisogno di parole, con le sole armi del cinema. Esemplare, in questo senso, è la sequenza del brusco amplesso tra Isa e Serap, l'amante, che li spinge dal divano fino quasi ad uscire dallo schermo e ad urtare la macchina da presa o il momento in cui Bahar e Isa si fronteggiano dai lati opposti della strada, di nuovo insieme, nella stessa immagine, dopo aver cercato invano la separazione.
A questa profondità (di campo) si associa un racconto dilatato e persino leggero, senza angosce ma senza semplificazioni, a tratti venato di sottile comicità, come nella sequenza di Isa con i genitori. È l'ambiguità della vita, il cui senso spesso sfugge a chi c'è dentro, che Bilge Ceylan racconta, da osservatore più che da narratore…

…Il faut parler de l'esthétique du film : les différents lieux sont magnifiquement photographiés, aux couleurs chaudes ou froides selon les saisons, selon le temps. Il faut dire que N.B.C. pratique la photographie, à l'image des personnages qu'il incarne à l'écran depuis 'nuages de mai'. Les scènes sont posées avec une minutie que l'on retrouve chez d'autres réalisateurs photographes (comme Abbas Kiarostami). Le réalisateur turc ne néglige pas le son, comme la dernière scène où tout s'estompe sous la neige sauf les aboiements de chiens au loin. 
   On pourrait trouver quelques parentés avec 
Nanni Moretti pour la manière de se mettre en scène à l'écran (voir Woody Allen, naviguant sur une large palette du dramatique au comique, ce dernier étant plus tragique que 'Uzak'), Ingmar Bergman pour la matière psychologique ou encore avec Théo Angelopoulos pour le travail sur la matière du temps. Mais l'oeuvre de Nuri Bilge Ceylan est unique, qui se construit au fil de ses films ('les climats' est le 4e.), à vous désormais de lui consacrer un peu de temps.

Avec « Les climats », Nuri Bilge Ceylan, réalisateur du remarqué « Uzak » nous donne à voir les dernières heures d’un couple, tout aussi émouvantes que douloureuses. Partis en vacances pour se ressourcer, l'homme et la femme peinent à communiquer et finissent par se déchirer. Mais alors qu'elle se détache, lui tente de revenir sur les traces de leur amour passé. Ainsi, après avoir opposé dans un premier temps, vacances ensoleillées et pourtant signes de malheur, contre voyage dans des contrées glacées et sentiments en état d'hibernation, l'auteur pose surtout la question de la possibilité d’une relance d’une relation amoureuse, pour de bonnes ou parfois mauvaises raisons. Il questionne l'amour et le regret…

A lot of the reason for the story and characterisation being so strong and involving, is again through Ceylan’s strong sense of pacing and his impeccable use of locations to draw out other unspoken elements. There are many scenes where the characters barely exchange a word, and even when they do speak, they do not always express their true feelings or motives. Through the use of lighting, props, locations, weather and numerous other little details however, the history and tension between each of the characters is fully understood…

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