un film che ti tiene attaccato alla poltrona fino all'ultimo minuto, una bambina che era morta, caso archiviato, poi tutto, dopo anni, si rimette in moto.
ultima scena alla Agatha Christie, e tutto il resto cinema italiano, fatto di particolari, coincidenze, tensioni, paure, colpi di scena.
non un Capolavoro, ma un piccolo capolavoro sì, da (ri) vedere senza se e senza ma - Ismaele
ultima scena alla Agatha Christie, e tutto il resto cinema italiano, fatto di particolari, coincidenze, tensioni, paure, colpi di scena.
non un Capolavoro, ma un piccolo capolavoro sì, da (ri) vedere senza se e senza ma - Ismaele
La fantasiosa indagine investigativa - che decodifica il
linguaggio di una bambina morta - immerge il film in un ordito onirico macchinoso
e inquietante che si satura, gradatamente, di nenie infantili, allusioni
pedofile, retroscena familiari e crudeltà assortite; con i suoi impressionanti
momenti di panico e un avvio imprevisto, il thriller di Valerii è da ascrivere
tra gli esiti migliori del glorioso cinema italiano d'annata. Molto ben girato,
con grande equilibrio ed economia narrativa, ha un cast efficiente ed
espressivo e si avvale delle pregevoli, spettrali musiche Ennio Morricone.
Malgrado una ingloriosa dimenticanza di critica e di pubblico, uno
dei gialli più interessanti tra tutti quelli prodotti con ossessiva
reiteratezza negli Anni Settanta. La trama è originalissima: con un indovinato
dosaggio di particolari, essa incolla decisamente lo spettatore ad una serie di
rivelazioni concatenate da un ritmo che non conosce cadute, che spinge verso la
verità finale senza forzare i tempi, né alterare l'equilibrio della
sceneggiatura. Davvero un bel film.
…Le suspens est
incontestablement le point fort de ce « Folie meurtrière ». Après un départ plutôt tranquille, on est dans l'attente de
nouveaux rebondissements. Valerii n'en fait pas trop et gère quelques indices renvoyant
à l'assassin.
Autre bonne nouvelle, George Hilton est parfaitement dans son rôle. Avec un flegme plus british qu'italien, il reste sobre dans la peau de cet inspecteur pugnace qui ne va absolument rien lâcher. Il est secondé par des bureaucrates compétents mais qui n'ont pas son sens du crime. Ce modèle de policier vient presque faire du Agatha Christie en réunissant tout le monde dans les derniers instants comme l'aurait fait Hercule Poirot.
Comment exister auprès du lumineux investigateur Hilton ? C'est difficile et il manque quand même de temps pour approfondir les faces sombres des Moroni. C'est pourquoi, quand le tueur vient à être démasqué, on est un peu pris de cours. Ce sont plus les événements qui nous ont mené à lui – et la sagacité de Peretti - qu'un aboutissement réel.
De plus, Morricone a déjà eu de bien meilleures idées que cette partition assez impersonnelle, qui fleure bon le giallo – les fans reconnaîtront la patte habituelle -.
Ce que ces aficionados vont par contre louper c'est la félicité de la violence. Il y a très peu de considérations visuelles et cela pourra également décevoir. Un premier meurtre amusant et quelques poncifs – attaque gantée à la lame – entoure la séquence qui a fait sortir le métrage de l'anonymat, à savoir une mise à mort à la scie circulaire. Alors certes on y va gaiement mais Valerii n'est pas très à l'aise pour rendre compte de sa brutalité. Peu réaliste, cette séquence vaut plus pour son idée que sa mise en œuvre.
Valerii a voulu faire original dans la tuerie mais ne maîtrise pas complètement son sujet. Peut-être qu'une deuxième tentative aurait été plus fructueuse.
On est ici face à un thriller bien rythmé et qui semble se diriger vers le giallo plus par obligation que par réelle envie. A voir pour un Hilton très impliqué et pour ses choix d'armes peu banals.
Autre bonne nouvelle, George Hilton est parfaitement dans son rôle. Avec un flegme plus british qu'italien, il reste sobre dans la peau de cet inspecteur pugnace qui ne va absolument rien lâcher. Il est secondé par des bureaucrates compétents mais qui n'ont pas son sens du crime. Ce modèle de policier vient presque faire du Agatha Christie en réunissant tout le monde dans les derniers instants comme l'aurait fait Hercule Poirot.
Comment exister auprès du lumineux investigateur Hilton ? C'est difficile et il manque quand même de temps pour approfondir les faces sombres des Moroni. C'est pourquoi, quand le tueur vient à être démasqué, on est un peu pris de cours. Ce sont plus les événements qui nous ont mené à lui – et la sagacité de Peretti - qu'un aboutissement réel.
De plus, Morricone a déjà eu de bien meilleures idées que cette partition assez impersonnelle, qui fleure bon le giallo – les fans reconnaîtront la patte habituelle -.
Ce que ces aficionados vont par contre louper c'est la félicité de la violence. Il y a très peu de considérations visuelles et cela pourra également décevoir. Un premier meurtre amusant et quelques poncifs – attaque gantée à la lame – entoure la séquence qui a fait sortir le métrage de l'anonymat, à savoir une mise à mort à la scie circulaire. Alors certes on y va gaiement mais Valerii n'est pas très à l'aise pour rendre compte de sa brutalité. Peu réaliste, cette séquence vaut plus pour son idée que sa mise en œuvre.
Valerii a voulu faire original dans la tuerie mais ne maîtrise pas complètement son sujet. Peut-être qu'une deuxième tentative aurait été plus fructueuse.
On est ici face à un thriller bien rythmé et qui semble se diriger vers le giallo plus par obligation que par réelle envie. A voir pour un Hilton très impliqué et pour ses choix d'armes peu banals.
…Tipico
del genere anche la ridda di personaggi (di cui è difficile ricordare i nomi)
tutti potenziali colpevoli: la presenza di un pittore-scultore pedofilo darà
l'occasione di mostrare una bambina nuda, elemento d'exploitation forse
evitabile. Il film vira molto verso il genere poliziesco ed il finale con il
commissario che riunisce tutti i sospetti in una stanza e fa una filippica
accorata prima di rivelare l'identità del killer, ricorda molto da vicino
Agatha Christie & Co. Forse Mio
caro assassino è un po'
lunghetto, con degli approfondimenti sulla vita privata del commissario Peretti
abbastanza inutili, ma rimane il fatto che la pellicola presenta tutti gli
elementi che si aspetta un appassionato di giallo all'italiana: decisamente uno
dei film più interessanti nel suo genere. Consigliato. Solo per afecionados,
però.