un gioiellino di
cinquanta anni fa, tratto da una storia di Stanisław Lem.
una nave spaziale in missione nell’universo, si
mangia, si balla, si ha nostalgia di casa, ci si innamora, si lavora e si impazzisce.
un viaggio di lavoro
dagli esiti drammatici, nel quale passato, presente e futuro si incrociano.
film
di umanità, più che di effetti speciali, film di dubbi e di paure.
pare che Kubrick abbia
visto questo film, prima di 2001.
bellissima,
come sempre, la musica di Zdenek Liska.
un piccolo capolavoro
da non perdere.
ps: mi ha ricordato un
po’ ”Gravity” – Ismaele
…Amazingly, Ikarie XB-1 lacks the uber-kitsch of other cult fare, going instead
for a psychological deconstruction of the perils of solitude and space travel.
At times it seems to be pushing towards something more existential - the
narrative draws in ideas of life and death with a surprise childbirth on board,
but strangely abandons these narrative turns in favour of cold, almost
nihilistic set pieces, and an annoyingly hashed up ending. Czech composer
Zdenek Liska's original electronic score works to fashion constant tension in
scenes of crew boredom and flight danger. Famous for his contributions to the
development of electronic music, Liska also worked on soundtracks for early Jan
Švankmajer films, and his work on Ikarie XB-1 is both characteristic of that woozy sixties sci-fi
sound, and also startlingly original…
…Like all space films
emerging from the Soviets and the Eastern Bloc, this one deals with space
exploration and not alien invasions. It's a curio that's worthwhile
seeing--especially if you're a fan of the great writer Lem. Though too talky
and too sweet of a plot, it deserves some recognition for its contributions to
the genre, its intelligent script and its numerous ideas.
…I must warn though, that
dramatically the film lacks any real suspense or excitement, and the main
conflict device is rather bland in execution. Still it is a solid and
original effort with fantastic sets, more substance than the typical 60's
sci-fi movie, and provides an interesting foreign look at the future. It
makes me wish there were more like it.
…Le film est structurée de telle manière qu'il existe deux
situations quasi-indépendantes. Le voyage se passe plutôt bien et c'est la vie
de l'équipage que l'on suit. C'est la fibre réaliste assez innovante qui
surprend. La nourriture, la promiscuité autant de problèmes mais aussi de joies
qui créent un mode de vie des habitants. C'est l'occasion de situer un contexte
idélogique social assez restreint – souvent des fins de dialogues, sur le genre
humain -. On notera quand même la belle critique de la spécialisation à
outrance.
Ensuite, après la découverte d'un vaisseau, il s'agit de devenir politique. Cette phase montre l'homme du XX ème siècle comme l'apologie américaine du consumérisme. Sans détour et sans réel contraste, Polak aborde la vue de l'ancêtre, tout en envoyant une petite pichenette à l'ennemi du moment, l'impérialiste US. Ami des épisodes radioactifs avec son lot de créatures mutantes, pas de panique, là encore, le nucléaire est le danger imminent qui fait appel aux souvenirs douloureux. Peu de grandeur dans la pensée mais une dénonciation propre et peu emphatique. De ce fait, l'homogénéité du découpage permet d'aborder autant des thématiques sérieuses que la vie sociale – de manière plus légère, mais pas uniquement : cf la scène des cabines sans caméra -.
Enfin, eu égard à son grand âge et son origine modeste, on pouvait craindre une pléiade d'effets visuels dépassés. Détrompez-vous, le tout est très convaincant. Si on excepte le blaster – qui a mal vieilli, mais qui n'a pas à rougir des productions de son temps -, l'oeil est satisfait. L'espace est bien rendu, le déplacement n'est pas trop maladroit et Polak se réserve. En effet, il propose un robot old school – du XX ème siècle – et de la simplicité dans les scaphandriers. En jouant sur un aspect ancien, Polak se protège contre un vieillissement prématuré…
Ensuite, après la découverte d'un vaisseau, il s'agit de devenir politique. Cette phase montre l'homme du XX ème siècle comme l'apologie américaine du consumérisme. Sans détour et sans réel contraste, Polak aborde la vue de l'ancêtre, tout en envoyant une petite pichenette à l'ennemi du moment, l'impérialiste US. Ami des épisodes radioactifs avec son lot de créatures mutantes, pas de panique, là encore, le nucléaire est le danger imminent qui fait appel aux souvenirs douloureux. Peu de grandeur dans la pensée mais une dénonciation propre et peu emphatique. De ce fait, l'homogénéité du découpage permet d'aborder autant des thématiques sérieuses que la vie sociale – de manière plus légère, mais pas uniquement : cf la scène des cabines sans caméra -.
Enfin, eu égard à son grand âge et son origine modeste, on pouvait craindre une pléiade d'effets visuels dépassés. Détrompez-vous, le tout est très convaincant. Si on excepte le blaster – qui a mal vieilli, mais qui n'a pas à rougir des productions de son temps -, l'oeil est satisfait. L'espace est bien rendu, le déplacement n'est pas trop maladroit et Polak se réserve. En effet, il propose un robot old school – du XX ème siècle – et de la simplicité dans les scaphandriers. En jouant sur un aspect ancien, Polak se protège contre un vieillissement prématuré…
Based on an
early work by SOLARIS author
Stanisław Lem, this superior slice of Soviet sci-fi finds the crew of the
titular spacecraft travelling through the stars on a mission to find signs of
life in the Alpha Centauri system. During their 28 month journey (15 years away
from Earth, thanks to relativity), they have to contend not only with the
boredom and repetition of space travel and each other's company, but also with
a derelict craft armed to the teeth with nuclear weapons, one of the crew going
mad, and lethal radiation from an unstable star.
IKARIE XB 1 is fairly episodic in structure, but this
seems to work in its favour, giving a real sense of the passage of time in
space. There's also a feeling of noble endeavour, that has to constantly vie
with a sense of the tedium of space travel as everyday life…
Ikarie XB-1 is a
fascinating piece of pre-2001: a Space Odyssey science fiction filmmaking. It was
made 5 years before in 1963 and it’s from Czechoslovakia, which is not known
for it’s science fiction with the possible exception of the writer Karel Ćapek. Ikarie XB-1 has never been released on these
shores until now with Second Run’s (a label who specialises in Czech cinema)
release. The film however has it admirers including esteemed directors like Joe
Dante and Alex Cox. It has also been suggested its one of many space films
Stanley Kubrick watched before he embarked on the task of making 2001…
…malgré ses défauts, Ikarie XB 1 n'est pas un mauvais film car il est
"visuellement" très réussi, les décors du vaisseau spatial surtout.
Et si ce métrage a été lui-même influencé plastiquement par des films de SF
soviétiques et américains (dont, clairement cité, "Planète
interdite"), il ne fait aucun doute qu'il influencera (ou en tous cas
constituera une référence plastique majeure pour) de nombreuses oeuvres de SF,
surtout hollywoodiennes, des années 60 et 70, voire 80, de la série TV fauchée (à
la "Star Trek" ou "Raumpatrouille") aux films à gros budget
aussi divers que 2001 ou Alien, une influence peut être pas directe mais en tout cas
jamais reconnue…
da qui
Vedo che anche tu hai notato la musica! Conoscevi già il compositore? Mi piace molto la cultura ceca, per motivi affettivi e non. Grazie per il commento, ciao!
RispondiEliminalo conosco perchè ha fatto le musiche per diversi film che ho visto e che sono nel blog, dove ci sono anche altri bei film cechi.
Eliminaper la cultura ceca allora siamo in due, guarda l'altro mio blog per vedere se abbiamo conoscenze comuni :)