mercoledì 31 agosto 2022

Article 15 - Anubhav Sinha

Ayan è il nuovo dirigente di un commissariato di campagna nell'India più arretrata.

Ayan è un illuminista e un illuminato, crede che tutti gli indiani siano uguali, un po' come il Robert Redford di Brubaker, che scopre una realtà che non si aspettava, il mondo delle tenebre.

scompaiono tre ragazze, il caso viene trascurato, fino a che Ayan ne capisce la gravità.

e scopre che, aldilà delle belle parole delle Costituzione indiana, il sistema delle caste, il maschilismo, lo sfruttamento del lavoro (semischiavitù), la corruzione di tutti sono fuori controllo.

e sceglie di combattere la guerra per la verità e la giustizia, fantascienza da quelle parti, dove il medioevo più buio non era mai morto.

il film è un thriller, una corsa contro il tempo, è cinema civile e politico, non ti stanchi neanche un secondo di guardarlo, il regista Anubhav Sinha è davvero bravo, dirige gli attori benissimo, con una sceneggiatura perfetta.

peggio per chi non cerca questo film.

buona (indimenticabile) visione - Ismaele


 

 

Article 15 di Anubhav Sinha è un thriller criminale in cui struttura e montaggio sono preposte con un intento provocatorio che arrivi dritto, come un pugno allo stomaco allo spettatore, per diventare una denuncia urgente alle problematiche della società Indiana. Con toni desaturati, con tonalità seppia e con un’ambientazione cupa e oscura ricca di pathos, e grazie anche alla colonna sonora che scandisce la sintassi filmica, Article 15 si dimostra un film di genere ben riuscito sul piano visivo. Quello che ne deriva è una sensazione cupa, grintosa e grigia che spesso porta lo spettatore verso una tensione palpabile.

Il film è implacabile nel suo impegno a disturbare lo spettatore: i cadaveri sono ripresi in scomodi primi piani, la tensione è costruita attraverso una sintassi di sottofondo che procede lenta, ma disturbante. Ecco quindi che il film è intriso di immagini dichiaratamente provocatorie e scomode, come quella in cui un uomo si immerge nudo in una fogna, e dialoghi d’impatto che non lasciano spazio a false interpretazioni…

da qui

 


Article 15 est un film réussit non seulement de part son écriture brillante mais surtout, je dirais, de part son esthétique atypique pour un film indien qui m’a beaucoup fait penser au style « américain » par moment avec une bande son primordiale et omniprésente, de nombreux plans réalisés au drone et beaucoup de plans séquences. J’ai adoré l’étalonnage dans les tons verts/jaunes/noirs qui allait de mise avec l’enjeu du film et sa géolocalisation.

Comme dit auparavant, j’ai été surtout agréablement surprise par l’usage très intelligent de la bande son qui joue pour beaucoup sur l’ambiance du film. Une bande son omniprésente qui se veut parfois angoissante parfois entraînante allant de pair avec les événements qui se déroulent à l’écran. Un usage d’autant plus intelligent qu’il utilise des classiques de la chanson pour illustrer ses propos. De ce fait, j’ai adoré entendre « Blowin’ in the wind » jouée en arrière plan lors du générique de début du film. Un choix loin d’être anodin car Bob Dylan, interprète de cette chanson, était la voix d’une génération aux Etats-Unis et qu’il était particulièrement doué pour dénoncer les problèmes inhérents aux USA. Blowin in the wind est d’autant plus en accord avec le thème du film qu’elle parle d’une société corrompue. « Yes, ‘n’ how many times can a man turn his head and pretend that he just doesn’t see? » était d’ailleurs une phrase qui allait parfaitement bien avec le sujet du film.

Au final, Article 15 est un jalon cinématographique pour le cinéma indien de part sa mise en scène nouvelle pour le genre. C’est un très bon thriller dont le but est avant tout de critiquer le système de caste en Inde et non pas de résoudre l’affaire principale qui est un peu mise de côté, malheureusement, dans la seconde moitié du film. Un film porté par des très bons acteurs, une bande son omniprésente et brillante et un rythme qui ne faillit jamais du début à la fin. Un film robuste qui vient s’ajouter au très bon palmarès pour l’année 2019 dans le cinéma hindi.

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Il n’y a pas de doute, Article 15, faisant référence à l’Article 15 de la Constitution de l’inde qui interdit toute sorte de discrimination sur la base de religion, de race, de caste, de sexe ou de lieu de naissance et l’une des plus belles propositions cette année en provenance de ce pays. Par le biais de la fiction, Sinha et Gaurav Solanki (première co-écriture) signent un récit d’une emprise infernale mené par un groupe de comédiens remarquables, y compris les seconds plans.

Mais tout particulièrement Ayushmann Khuranna, acteur bollywoodien dont c’est ici son plus grand rôle. À la fois absolu, déterminé, critique envers les coutumes ancestrales qui font défaut et empreint d’un humanisme rare de nos jours, il crève l’écran à chacune de ses présences.

Avec Article 15, Bollywood se transforme, à moins qu’il n’agisse d’une « nouvelle vague » cinématographique indienne représentée par des cinéastes indignés par les maux sociaux, politiques et de sexes qui secouent le pays. Puissant!

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