giovedì 17 settembre 2020

Anna - Pierre Koralnik

film "solo" per la tv, il primo a colori, pare, è la rappresentazione della swinging (o douce) Parigi di quegli anni.

Anna Karina è bravissima, Serge Gainsbourg, anche attore, compone musiche davvero belle, Jean-Claude Brialy è perfetto nel ruolo di chi si innamora di un'immagine, e solo di quella, purtroppo.

film che merita, promesso - Ismaele

 

 

While it flirts occasionally with Godard territory, this musical comedy is more of a tribute to British pop culture. Beyond Gainsbourg's discordant but fine score, it is primarily an affair of cinematic attractions drawn from some stunning Willy Kurant cinematography (thankfully, not the fish-eyed effects, but those in the city with the two leads shot against colorful posters) and from a divinely girly Anna Karina.

da qui

 

Brialy, as the fashion advertising executive (or something) who falls in love with the photograph of a girl that he finds in his company’s dark room (note the Funny Face reference), doesn’t so much play a character as enact a sequence of poses of lovesickness, as if he were doing a theatrical performance of the fragments that make up Roland Barthes’ A Lover’s Discourse. Karina, as the girl in the photograph who Brialy never recognizes as the same person because whenever he sees her she’s wearing a rather adorable pair of glasses, is also not really required to ‘act’ in any terribly dynamic way, but it’s to her credit that she manages not only to convey grace and loveliness, but to be genuinely convincing as a lonely, hopeful but often disappointed young woman, as her character is for the first part of the film. Gainsbourg of course has enough charm, wit and ‘screen presence,’ as they say, to steal the whole movie away from its two main stars, which is perhaps why he’s sensible enough to only show up for a couple of scenes. The musical sequences are brilliant not so much for their choreography as for their editing, which dispenses with continuity not for the sake of a Godardian ‘up yours’ to Hollywood, but because there’s just way too much fun stuff going on to bother with the conventions…

da qui

 

French, energetic, colorful, bonkers musical that could only have come from the 60s, with an eclectic pop soundtrack by Serge Gainsbourg that is somehow both obnoxious and lyrically playful. The story is simple: A photographer catches a face on one of his photographs while in a train station, falls for the mysterious woman and starts a desperate search to find this girl of his dreams even though she is right under his nose. This is really just an excuse for one quirky French pop song and performance after another. Interspersed between the songs are some delirious, acid-induced 'dance' performances often involving spastic unhinged performances in the street by people wearing painfully colorful and bonkers costumes made of plastic. The opening is particularly surreal. Also features Marianne Faithfull and Anna Karina.

da qui

 

Des fois il y a des films comme celui ci, on se lance dedans sans trop savoir a quoi s'attendre et puis on découvre un film a deux doigts d’être une vraie merveille, rempli d'émotions et de sentiments .
Ce téléfilm avait tout pour sortir sur grand écran, et ceci est deja un gros handicap pour qu'il puisse continuer d'exister de nos jours .
Mais il a aussi vieillit aussi bien au niveau des images que du son .
Enfin bon c'est le genre de film qui est tombé dans le l'oubli du cinéma Français et c'est bien dommage !...

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ANNA est de ces films qui nous rappellent l'importance du scénario (et oui), de sa capacité à occuper pleinement un film, et surtout de la réalisation, de "pourquoi on montre une chose comme on la montre, et pourquoi pas autrement".

Commençons par les bons points, qui j'espère vous donneront la curiosité d'aller regarder ANNA : film à voir d'abord pour sa photographie : dirigée par Willy Kurant (Godard, Varda, Kubrick, Gainsbourg …), on ressent un réel soin apporté à la composition des plans, aux cadrages, on perçoit nettement une esthétique, un parti pris dans l'image du film, qui sublime les acteurs principaux, Anna Karina et Jean-Claude Brialy et les rues de Paris, décor traité un peu comme un personnage, c'est en tout cas ce que j'ai ressenti : le cadreur nous fait ressentir son expérience de cinéma d'actualité, les travellings dans la capitale font penser à du documentaire, chose étonnante pour une comédie musicale.

Seconde raison de voir Anna, et plutôt de l'écouter : la bande-originale. Composée par Serge Gainsbourg, qui donne également la réplique à Serge (Brialy) dans le film, elle est particulièrement réussie, et je conseille vraiment l'écoute de la dernière version CD, remasterisée, qui permet de profiter des musiques entières, parfois tronquées dans le "final cut".

Dernière raison de regarder ANNA, les acteurs, qui sont vraiment intéressants, et apportent au film une plus-value : Karina, dont l'espièglerie est un parfait contrepoint aux monologues introspectifs, Brialy dans son rôle d'homme presque fou, perdu dans un amour illusoire, désabusé, traité comme un enfant par ses tantes "étranges". Ils arrivent à nous faire oublier le côté assez kitch du film, qui en même temps fait le charme d'ANNA, il faut l'avouer. Un couple que l'on retrouve quelques années plus tôt dans "Une femme est une femme" de Jean-Luc Godard (1961) : un musical plus réussi car plus audacieux ... Godard arrive à nous faire vivre une intrigue à la fois absurde et révélatrice des comportements humains, comme des marivaudages (même si la musique de Legrand n'est pas l'axe de film, contrairement à celle de Gainsbourg, c'est peut être le défaut qu'on peut lui trouver). Enfin, ce couple marche très bien à l'écran, et c'était une bonne idée de les choisir ! Ajoutez à cela qu'Anna Karina était une proche de Gainsbourg, ce qui explique la réussite de la B.O., et on avait un film réussi, sur le papier ...

La grande faiblesse d'ANNA, c'est son scénario et sa réalisation : un postulat de départ intéressant, un homme tombe amoureux d'un visage féminin sur une photographie, et s'évertue à retrouver la fameuse femme, par tous les moyens possibles, sans se rendre compte qu'elle est sous ses yeux. L'idée me séduit, seulement elle n'est pas suffisamment développée, mise en scène : je n'ai pas perçu de véritable audace, rien ne m'a fait dire "Wow, c'est osé" : un musical qui se réclame pop, acidulé, mais avec une réalisation ultra classique : ça fonctionne pour certaines séquences ("Boomerang" et Brialy dans la rue), mais le reste du temps, on s'ennuie. Le vrai problème étant que l'intrigue tourne en rond assez rapidement, et aurait pu être plus riche, plus étonnante : on ne fait finalement que suivre les déambulations urbaines et dépressives de Serge, et les pensées pessimistes mais teintées d'innocence d'Anna, avec deux trois passages plus nerveux, "psyché" ... Il ne faut pas oublier qu'ANNA est un musical produit avec un budget dérisoire, ce qui explique peut-être la "sobriété" de la réalisation ... Mais quand même, c'est dommage d'avoir un si bon matériel de départ, et de ne rien transcender : heuresement, le casting est là, et la musique aussi.

En conclusion, je conseille ANNA pour l'image, hyper réussie, la musique, hyper réussie -normal, Gainsbourg- et les acteurs, justes dans leur interprétation, et j'espère voir un jour une belle version remasterisée, image et son, pour mieux profiter du film ! (Peut-être est-ce un voeu pieux, mais j'ai envie d'y croire quand même !)

da qui

 




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