sabato 25 maggio 2013

Mon voyage d'hiver - Vincent Dieutre

un film difficile, e doloroso, parla di un viaggio (invernale) fino a Berlino, un adulto che accompagna un ragazzo attraverso la Germania, e la sua vita, e le persone importanti che ha incrociato.
con tante citazioni e musiche bellissime - Ismaele



…Le voyage de Vincent Dieutre est douloureux, la maladie est présente, ses prises de cachets en témoignent. Les peines de coeur font aussi partie de ce voyage. Les relations ne peuvent plus être les mêmes avec ceux qu'il a aimés. Les visites se font parfois au cimetière. Et l'on se souvient d'une phrase de Dieutre dite à son filleul, "La musique n’est jamais du temps perdu. Elle est la perte.". Alors perdez vous dans ce voyage en hiver, vous vous y retrouverez peut-être...

…Au-delà des figures et des gimmicks “dieutriens”, comme le rappel constant de sa toxicomanie d’hier (“l’âcre odeur du manque”), Dieutre atteint une sorte de maturité esthétique. Son système de confession en voix off intimiste encadrant des images brutes (vidéo et film) est désormais une image de marque, un style à part entière. 
Formellement, le film est splendide, scandé par le leitmotiv des travellings avant sur une Allemagne en apesanteur, embrumée, engoncée dans son manteau de neige. Un hymne à l’Allemagne mais sans complaisance. Il fallait un Français comme Dieutre pour composer un tableau aussi complet de cette contrée taboue, relier les fils de l’histoire passée et contemporaine, suggérer la grandeur et les horreurs dans un même geste. Evocation argumentée et poétique de la mémoire de ce pays démembré, puis reconstruit ; de son raffinement et de ses drames ­ l’assassinat de Rosa Luxemburg, le nazisme, les camps (Buchenwald), les bombardements (Dresde), le mur de Berlin, le terrorisme. Survol rapide, mais terriblement exhaustif. Un hiver brûlant.

Pressé par l'urgence d'une mort prochaine, il lui montre tout ce qu'il peut; le pire comme le meilleur, les joies comme les peines. Car si ce film raconte une idée du monde maintenant révolue, l'Histoire reste, même si on tente d'en effacer les traces, comme à Berlin, destination finale du voyage, où la ville est reconstruite pour gommer les stigmates d'une division absurde.
Mon Voyage d'Hiver renvoie à Schubert de façon évidente. Par le titre d'abord, la musique bien sûr, mais également par le style. Dieutre, comme Schubert, nous fait don d'une oeuvre personnelle, intime et poignante sur le ton de la confidence, se permettant même un surprenant play-back en guise de fin, avant de nous laisser seuls avec la musique jusqu'à la note finale.
da qui


3 commenti:

  1. Uh, questo regista non l'ho mai sentito nominare, ma da una rapida ricerca in internet par valere la pena. L'hai visto con i sottotitoli (cioè, esistono i sottotitoli per questo o altre sue opere)? perché non mi pare sia uscita roba sua in italiano...

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  2. l'ho visto con sottotitoli in inglese:

    http://subtitlesbank.com/mon-voyage-dhiver-english-srt-307331/
    o
    http://www.opensubtitles.org/en/subtitles/4096791/mon-voyage-d-hiver-en
    o
    http://www.all4divx.com/subtitles/mon+voyage+d'hiver/any/1

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