mercoledì 2 gennaio 2013

Ajami - Scandar Copti, Yaron Shani

è un'opera prima, ma non si vede, e i due registi, uno palestinese, l'altro no, entrambi israeliani, con "Ajami" erano nella cinquina dell'Oscar per miglior film straniero, quando ha vinto "Il segreto dei suoi occhi".
gran bel film, ambientato a Jaffa, dove israeliani (ebrei e palestinesi, e non solo)  si odiano e convivono.
una sceneggiatura ad incastri, tipo Iñarritu, e alla fine tutto torna, tragicamente.
potente, da non perdere - Ismaele




"Ajami" est un œuvre puissante qui assomme. Les premières séquences présentent une violence sourde, inattendue, retranscrivant parfaitement toute l’instabilité et le danger qui caractérisent les territoires israélo-palestiniens. Un mot, un geste, un drame et finalement, des larmes. La mise en scène fait ressortir la tension palpable à chaque altercation. Dans ce quartier cosmopolite, les multiples allégeances et le communautarisme exacerbé ne font que mettre le feu à cette poudrière, déjà attisée par les embrouilles liées aux deals de drogues et autres trafiques. Les réalisateurs parviennent à rendre cette société au bord de l’implosion avec une crédibilité qui fait froid dans le dos et font d’Ajami, le décor parfait pour leur thriller/polar. Car même si le film évoque ces problèmes culturels, "Ajami" n’est pas un film à vocation sociale pour autant. Aucun parti-pris pour tel ou tel ou camps n’est visible. Cette dimension n’est là que pour appuyer le caractère d’urgence d’une intrigue somme toute assez complexe…

Film choc présenté en clôture de la Quinzaine des réalisateurs, Ajami n’a pas volé sa mention à la Caméra d’or. Les deux cinéastes (l’un israélien, l’autre palestinien) ont construit un film choral qui n’est pas sans évoquer Gomorra par sa trame policière et politique, sans la veine néoréaliste de celui-ci, et avec un brio dans le montage et la narration qui pourrait être relié à tout un courant du polar américain, qui va du Scarface de Hawks à Scorsese ou Iñárritu. Mêlant les langues (arabe, hébreu), les décors de Jaffa (no man’s land, quartiers populaires, boites de nuit), et passant subitement d’un protagoniste à un autre pour brouiller les pistes, les réalisateurs signent un drame social magistral, sans lourdeur démonstrative, préférant les ellipses et la voix off incantatoire (celle d’un adolescent de treize ans au centre du récit). En dépit de l’intrigue amoureuse un brin convenue entre Omar et la jeune israélienne (l’excellent Jaffa de Karen Yedaya, était en comparaison plus subtil), voilà une œuvre forte qui devrait toucher un vaste public…

Esordio alla regia per Scandar Copti e Yaron Shani, "Ajami" racconta una storia cruda di violenza, quella violenza in Medio Oriente reiterata e all'apparenza senza fine, dettata da convinzioni e convenzioni religiose ed etniche in città che sono polveriere, strade come trincee e case che diventano rifugi. Il film è ambientato tra Jaffa e Tel Aviv, dove si intrecciano tre vicende sullo sfondo degli odi razziali e religiosi tra musulmani ed ebrei. Omar rischia di pagare con la vita un regolamento di conti per un omicidio commesso dallo zio e deve trovare il denaro per risarcire l'affronto e restare vivo; Malek cerca di rimediare disperatamente i soldi per pagare i costi dell'operazione che potrebbe salvare la vita alla madre in fin di vita; e il poliziotto Dando tenta di far luce sulla scomparsa del proprio fratello in procinto di rientrare dal servizio militare, ma mai tornato a casa...

"Ajami," one of this year's Oscar nominees for best foreign film, is the latest and one of the most harrowing films set along the religious divides in Israel. It was co-written and co-directed by an Israeli and a Palestinian, and set in Jaffa, technically a part of Tel Aviv, which has high crime and unemployment rates. The focus is on mean streets that Scorsese might understand. Gangsters, cops and drug dealers are tossed in with religious conflicts, and the ancient Romeo and Juliet quandary. God help anyone who marries outside their tribe.

I have never seen a film from either Israeli or Palestinian filmmakers that makes a case for anything other than co-existence. There are probably such films arguing the opposite. But the dominant theme is the tragedy of the social divides, the waste, the loss, the violence that often claims the innocent…

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