lunedì 23 luglio 2018

Whores' Glory - Michael Glawogger

solo adesso che non c'è più scopro Michael Glawogger, con un film documentario straordinario.
in Thailandia, in Bangladesh e in Messico il regista segue alcune prostitute, senza fare un film noioso.
le protagoniste sono le ragazze, a volta minorenni, a volte condannate a quella schiavitù.
in Thailandia è tutto pulito, sembra Amsterdam, e quel lavoro sembra un lavoro come un altro, potenza della modernità, dei microfoni, dei numeri delle ragazze.
in Bangladesh è davvero terribile, come pure in Messico, povere donne, ultime delle ultime.
impossibile restare indifferenti a tanta miseria umana.
cercatelo, un film che non vi dimenticherete - Ismaele






Un trittico sulla prostituzione, attraverso tre nazioni, tre lingue e tre religioni. Con Whores’ Glory Michael Glawogger si conferma una delle voci più personali del cinema documentario europeo contemporaneo, tesa a una glorificazione dei derelitti mai priva del beneficio del dubbio. Una visione dalla quale non si può non uscire stuprati, stravolti e oppressi.

Une musique omniprésente et envoûtante, une mise en scène claire, propre, colorée et stylée, Whores’ glory est impeccable sur la forme. Mais au-delà de l’aspect esthétique, il s’agit là d’un extraordinaire travail de fond. Les caméras de Glawogger ont réussi à avoir accès à des lieux clos (notamment le bordel du Bangladesh) qu'on a rarement eu la possibilité de voir dans un documentaire. Quatre longues années de labeur et de rushs lui ont permis de construire ce fantastique document tour à tour voyeur, touchant, aberrant, révoltant et étonnant.

Étonnant car on y découvre de multiples pratiques et visions de la prostitution qui varient bien souvent en fonction des endroits présentés, celle-ci étant abordée parfois sous des aspects inattendus. C’est ce qui confère à cette construction en triptyque tout son intérêt. Il arrivera sans doute au spectateur de réfléchir, après la séance, aux différentes approches par rapport au sexe et aux codes d'une prostitution ancrée dans la culture de chacun des pays visités…
À mesure que les segments progressent, Michael Glawogger nous entraîne de l’exploitation humaine la plus « acceptable » à la plus sordide, à travers des témoignages de femmes conscientes de leurs conditions décrivant des moments parfois difficiles mais très rarement invivables. L’un des points communs entre les différents segments et particulièrement ceux sur le Bangladesh et le Mexique, reste le rapport des filles à la religion, celle-ci faisant partie intégrante de leur vie. Glawogger nous fait partager leurs croyances, qu’elles soient bouddhistes, musulmanes ou catholiques, dans cette fascinante œuvre à la gloire des prostituées…

E’ molto bello, questo film-documentario di Michael Glawogger che, con un percorso da Inferno dantesco, ci trascina, segmento dopo segmento, nell’abisso della disperazione umana. Certamente raggiunge come un pugno allo stomaco anche lo spettatore più smaliziato, raccontando, tra le altre cose con un’unica scena di sesso esplicito, il mondo, la vita, i sogni e le anime delle donne che, in tutto il mondo vivono in una condizione profondamente inumana.

the most stunning documentary I have ever seen, it astounded me with its candour and unassuming nature, it enticed me with its harrowing eye candy and dream-like music and it appalled me with the simple fact that this is the reality and this and other, much more heinous acts are being performed every day and every minute. Making sense and adjusting to this life is the only glory these women can hope for. They lead doomed lives, and desperately try to avoid making sense of the how and why they are where they are. Glawogger lets us take these deep and meaningful thoughts away, he does not exposition them nor even comment upon them.
Whores' Glory is a truly incredible piece of work that must be seen to be realized.

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