giovedì 20 luglio 2017

De noorderlingen (Les Habitants) – Alex van Warmerdam

in un paese nel quale l'impresa ha finito i soldi, e solo poche case sono state costruite e abitate succedono un bel po' di cose strane, un po' Tati, un po' fantascienza, famiglie infelici, bambini in fuga dalla famiglia, nascondigli sottoterra (prove per Borgman), i miracoli, le corna, in quel villaggio c'è il mondo.
cercatelo e guardatelo, vi stupirà - Ismaele

ps: il ragazzo grasso in bicicletta è Theo van Gogh (qui, per chi non si ricorda)



In una cittadina olandese degli anni '60, che sembra un villaggio western, brulicano personaggi inquietanti: dal postino che legge la corrispondenza di tutti all'autorità pubblica che gira armata con un fucile da caccia, fino al macellaio erotomane. L'insieme viene osservato attraverso lo sguardo del figlio adolescente di quest'ultimo, un adolescente che si identifica con Lumumba, figura di primo piano della rivolta indipendentista del Congo Belga.
L'inconfondibile registro cinico-grottesco di Alex Van Warmerdam (il regista del capolavoro Il vestito) viene messo a servizio di un'analisi spietata dei rapporti di vicinato. Con sequenze che stanno tra le coreografie da musical e gli elementi fiabeschi, il regista olandese ci consegna un ritratto corale spietato e straniato di una piccola comunità voyeurista, rappresentata da individui sordidi e infingardi. L'assemblaggio dei tanti personaggi però non riesce fino in fondo e nella seconda parte il film perde mordente, finendo con l'esaurire le risorse migliori e avvitandosi su se stesso…

When you're watching an Alex van Warmerdam movie you know you're to get something interesting and unusual. He always fills his films with a large amount of surrealism but at the same time knows to keep his films accessible and watchable for the main stream public. It might very well be true that this movie is his best known and most appreciated movie.

It's not the type of movie with a clear point or purpose but this doesn't prevent this movie from being simply an enjoyable one to watch. This movie is mostly so fun to watch due to its many eccentric characters and unusual settings.

The entire movie is set in an housing development, that consists out of one long street, without pavement on the road, with a school and butcher shop. At the end of the road there is a bus-stop and an artificial planted small forest. This is their entire world. It's set in the '60's, which of course also gives the movie a certain atmosphere but really this movie could had also easily been set in modern time and it just wouldn't make that much different to the story or any of its characters.

The movie is filled with lots of eccentric characters. Every characters has somethings strange or unusual around him or her, some more extreme than others. It are mostly this quirky little aspects about each and every character that makes this movie such a fine comedy, since its not a movie with an awful lot amount of dialog and its also a rather slow moving movie, with long stretched shots…

Anni '60, Olanda: in un aborto di quartiere residenziale sorto in mezzo al nulla, campionario di varia umanità: il postino indiscreto (interpretato dal regista), il macellaio in fregola con moglie casta sulla via della santità, la guardia forestale miope e sterile... Commedia nera in cui l'assurdo va a braccetto con la satira: la "gente del nord" del titolo è limitata, meschina, razzista, oscillante fra sessuofobia e sessomania. Si salva solo un ragazzino che, per trovare un eroe in cui immedesimarsi, se lo deve andare a cercare in Congo. Film felicemente spiazzante, sorprende e diverte.
Film de groupe, davantage que film choral, Les habitants évolue sur un ton et une forme étranges, difficiles à saisir et classer, entre la rigueur burlesque des cadres d’un Tati et un regard parfois quasi-documentaire sur des vies individuelles dotées chacune de leur singularité. Alex van Warmerdam – précurseur en ce sens d’un Kaurismaki ou d’un Von Trier – expérimente un emploi trouble du studio et du décor naturel, dont les codes se modifient au fur et à mesure que la psychologie collective de la ville évolue. Le personnage le plus important des Habitants est peut-être l’espace, qui conditionne la mentalité du groupe et crée une forme de huis-clos organisé selon des règles originales. De manière paradoxale, les espaces faussement « naturels » (la forêt) se révèlent les espaces de l’enfermement et de l’intimité, en ce qu’ils sont riches de creux et de recoins obscurs, quand les lieux d’habitation, troués de larges fenêtres et bouchés par le vis-à-vis, sont précisément ceux où l’on peut soi-même observer et être observé…

Reposant sur une galerie de personnages excentriques et assez peu attachants, extrêmement économe en mot, très stylisé - à la limite de la préciosité - dans sa direction artistique comme dans sa narration un peu abstraite, rythmé sur un tempo plutôt lent mais composé d’une succession de petits morceaux de bravoure, et habillé d’une bande-son qui n’épargne ni les silences dérangeants ni les dissonances, Les Habitants pourra désarçonner, et il sera aisé aux déçus de l’évacuer du revers d’une expression péjorative du type "cinéma poseur" ou "arty". Il aura toutefois, à sa manière et aux côtés, par exemple, d’un Aki Kaurismaki, contribué aux débuts des années 90 à l’émergence d’un courant du cinéma nord-européen, habité par un véritable regard sur le monde et une volonté constante de composer des images fortes et insolites. A cet égard, il mérite indéniablement la (re)découverte.

Assez difficile à définir, Les Habitants est une comédie surréaliste empreinte d’un bel humour légèrement teinté de noir : insolite, baroque, fantaisiste, original, saugrenu,… tous ces adjectifs peuvent s’appliquer au film et, surtout, à ses personnages. Il y a de belles trouvailles, l’écriture est précise et on comprend aisément que la préparation ait nécessité de nombreux mois. Au-delà de l’humour, Alex van Warmerdam porte un regard sur notre faculté à vivre ensemble, il oppose le monde de l’enfance et le monde des adultes, ou plus exactement fait un parallèle entre les deux. Le réalisateur utilise l’excentricité pour mieux faire ressortir certains traits de caractère qui peuvent s’appliquer à tout un chacun. La photographie est assez belle, très épurée et aux couleurs vives. Les Habitants donne vraiment envie de découvrir les autres films de ce cinéaste néerlandais.

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