lunedì 29 aprile 2019

Everybody in our family - Radu Jude

un padre separato (Marius) non ce la fa più a non vedere la bambina (Sofia) e decide di fare di testa sua.
tutti sono nemici.
poi arriverà la polizia, naturalmente.
una sceneggiatura perfetta e attori bravissimi, sopratutto Marius e Sofia rendono il film imperdibile.
buona visione - Ismaele





Le film débute comme le banal quotidien d'un couple divorcé dont le père vient chercher sa fille lors de son week-end de garde. Un détour chez ses parents nous annonce déjà la couleur. Le grand-père nous semble sympathique, haut en couleur, pour finalement devenir hystérique, faisant éclater les tensions familiales qui déteindront sur tous les personnages, excepté Sofia, l'enfant, petit être innocent qui va être le témoin impuissant de la folie des adultes. C'est surtout Marius (formidable Serban Pavlu), père désespéré à la limite du borderline, qui va osciller entre amour et haine pour finalement perdre le contrôle de la situation, quand son ex refuse qu'il emmène sa fille à la mer. Le cinéaste fait preuve d'une grande subtilité en laissant au spectateur la liberté de juger, montrant au passage que rien n'est tout noir ou tout blanc, que rien n'est plus difficile ici que de prendre parti…

La réalisation exacerbe en tout point l’hyper-réalisme de l’écriture. La lumière et le son atteste d’une abrupte justesse si bien que seul le découpage semble assoir l’hypothèse fictionnelle. Radu Jude attise la nervosité des protagonistes et met en scène leur exaltation à travers la mobilité du cadre qui apparaît être son regard sur les situations. Curieux paradoxe que cette caméra dont la présence se ressent sans cesse tout en paraissant inexistante pour les comédiens dont la justesse d’interprétation – l’incarnation – est éblouissante. C’est ici que réside le tour de force du réalisateur tant l’ensemble du casting, emporté par Erban Pavlu (Marius) et Sofia Nicolaescu (Sofia), est magistral.

Radu nos presenta de forma objetiva todas las caras de la moneda: la de una madre harta de un marido que no hace nada y le abandona, la de un marido que solo busca desesperadamente poder pasar unas vacaciones con su hija, la de una niña metida en medio de un problema matrimonial y que, pese a su corta edad, parece tener más cabeza que nadie y la de el nuevo marido, que ni pincha ni corta más que para empeorar la situación. Todos los ingredientes para un buen drama que no cae en los sentimentalismos ñoños y trata con crudeza un tema que de por sí ya lo es. Sazonado con diálogos soberbios basados en la mismísima cotidianidad que junto a la cámara en mano destaca el factor documental que no hace más que echar leña al fuego....

Con uno stile asciutto ma personalissimo Jude prende una situazione famigliare piuttosto banale facendola precipitare in una spirale di violenza con una naturalezza che lascia spiazzati e a tratti increduli. Quella che inizialmente sembra essere una semplice introduzione al viaggio di un padre con la figlia finisce per diventare il film, con il protagonista Marius intrappolato dalle contorte dinamiche famigliari post-divorzio e vittima dei suoi madornali e psicotici errori. Quello di Jude è un film che riesce ad inserire momenti di grande violenza all’interno di un’atmosfera mantenuta sempre e comunque leggera, quasi da commedia. Scontato vedere nel protagonista l’immagine di un Paese, la Romania, sull’orlo di un collasso nervoso tra problemi economici e sociali insanabili. E non siamo di fronte a zingari o gente che vive ai margini: quella che vediamo è la middle class in piena crisi…

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